Demande de visite et visite d'une brunette

Messages : 6 Date d'inscription : 28/04/2010

[A Calvignac]

La brunette avait essayé d'avoir le plus d'information possible suite à l'affaire dont lui avait parlé son petit frère. Malheureusement, les éléments semblaient maigres. Très, voir même trop maigres pour qu'il y ait quelque chose réellement.

Pourtant, elle avait été voir l'évêque en qui elle avait toute confiance. Ils avaient parlé. Ils avaient discuté. Et il avait aidé la jeune fille à trouver une solution pour le comte de Cognac. Voilà qui serait une bonne chose!

C'était donc la raison pour laquelle elle avait pris sa plume aussi rapidement pour demander audience au près du comte, tout en demandant à sa garde de se préparer pour partir dès que ses affaires seront prêtes.

Citation :

A Sa Grandeur Phenix de Plantagenêt, Comte de Cognac,
D'Elia von Strass d'Acoma, Vicomtesse de Calvignac, Baronne de Coussey.

Votre Grandeur,

Mon frère était venu me voir inquiet sur une affaire vous concernant particulièrement. Sachant que j'avais de nombreux contacts au sein de l'Eglise Aristotélicienne, il m'a demandé de faire des recherches qui pourraient vous aider face à un évêque.

Ainsi donc, je vous annonce que je quitte Calvignac en ce moment pour me rendre à Cognac. Mon messager me précédera, mais je pense de peu partant simplement avec une garde légère.

Que le Très-Haut vous Garde.

Fait à Calvignac le vingt-sixième jour du mois de juin de l'an MCDLVIII.

Elia von Strass d'Acoma,
Vicomtesse de Calvignac,
Baronne de Coussey.
Demande de visite et visite d'une brunette Elia

Demande de visite et visite d'une brunette Elia

Elle dit au messager de ne s'arrêter que pour dormir quelques heures et sinon, de s'acheter un cheval à chaque fois que celui qu'il avait fléchissait. Elle lui fournit en même temps que la lettre cachetée une bourse pour qu'il puisse subvenir à ses besoins durant le temps de sa route.

Une fois celui-ci parti, très vite, Madelaine, la domestique d'Elia, vînt prévenir cette dernière que ses affaires étaient prêtes et attachées aux chevaux. Celle-ci descendit donc de sa chambre. Elle était prête à partir ainsi que sa garde.

La brunette pourtait une tenue peu féminine mais très pratique pour monter à cheval. Des braies, une chemise cintrée, montrant sa féminité mais surtout épousant ses mouvements. Elle avait des bottes à ses pieds. Ses cheveux avaient été remontés en un chignon pour qu'ils ne la gênent pas durant le voyage. Et son épée, celle de sa mère, celle de la famille d'Acoma, pendait dans son foureau, toujours à son côté.

Elle monta sur sa jument et piqua des deux. Celle-ci se lança au galop. La garde fît de même, lançant par la même les chevaux de bat qu'ils tenaient, accrochés à leur scelle. Le groupe prit ainsi la route de Cognac.

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[A Cognac]

Voilà une dizaine de jours que la jeune fille était partie de son domaine pour rejoindre celui du Plantagenêt. Et elle en voyait enfin le bout. Pas qu'elle commençait à en avoir marre d'avoir ses fesses sur sa jument, mais un peu quand même.

Heureusement, elle avait réussi à trouver des auberges pour elle et sa garde. Ainsi, ils avaient pû dormir avec un minimum de confort et manger correctement. En plus, les chevaux avaient pû se reposer chaque nuit. Et, doux confort pour elle, elle avait réussi à prendre des bains. Même si cela était moins agréable que chez elle car elle n'avait que l'aide de la gamine de l'auberge, cela avait été mieux que lors de ses déplacements avec l'ost où elle n'avait eu le droit, par moment, qu'à un ruisseau glassé.

Ainsi, la brunette et sa troupe arrivèrent à Cognac. Un des membres de la garde, le plus agé, prit la parole devant les gardes du chateau.

Veuillez annoncer la Vicomtesse Elia von Strass d'Acoma à Sa Grandeur Phenix de Plantagenêt.

Les temps étaient durs pour le Comte de Cognac, il se devait de vivre en retrait de presque toute vie sociale depuis qu'injustement, son épouse et lui avaient été mis en procès pour hérésie. Pourquoi ? Comment ? Il l'ignorait toujours, mais toutes ses charges lui avaient été retirées et afin que nul ne soit éclaboussé il préférait vivre loin de tous, à défaut de loin de tout. Ces derniers jours avaient été marqués par une affaire qui l'avait rendu triste et il n'avait pas besoin de cela. Lorsqu'on vint lui annoncer la venue de la Vicomtesse de Calvignac, c'est un homme amaigri et fatigué qui se rendit au parvis pour l'accueillir.

C'était l'été, florissant et éclatant de ses sublimes réalités de vie. C'était la seule chose qui pouvait encore le réconforter. Vêtu de blanc il s'approcha un mince sourire aux lèvres de la jeune femme.

Bonjour chère amie, soyez la bienvenue à Cognac. Nous avons bien reçu votre missive annonçant votre arrivée et c'est une joy de vous voir. Nous regrettons que cela soit dans des désagréments de la sorte, mais je vous en prie, venez le voyage a du vous épuiser avec cette chaleur.

Il lui tendit le bras.

Messages : 6 Date d'inscription : 28/04/2010

La brunette avait enfin mis le pied à terre. Et surement pour plus qu'une nuit. De quoi laisser ses muscles se reposer de cette longue chevauchée. Elle tenait toujours les rênes de sa jument.

Elle s'approcha du Comte. Celui-ci semblait avoir maigri. Oui pas de doute, il vivait mal cette affaire. Mais bon, peut-être pourrait-il lui en dire plus sur cette affaire et peut-être avait-elle trouvé l'idée qui ferait que tout irait mieux.

La brunette fît une révérence avant de le saluer à son tour. Mais une révérence sans robe... C'est comme de l'hypocras sans épice. Cela n'a pas le même rendu, tout simplement. Surtout en braies et chemise! Cela faisait presque mercenaire pour le coup... Mais d'un mercenaire très femme!

Votre Grandeur,

C'est bien parce que vous êtes dans une situation difficile en ce moment que je viens vous rendre visite. J'aurai besoin de parler avec vous en privé de cette histoire. Et peut-être, à l'aide d'un ami évêque, ai-je trouvé une solution à votre problème.

Elle lui prit alors le bras qu'il lui proposait avant de continuer.

Mais un bon bain et de quoi me restaurer serait très agréable avant toute chose. Pourriez-vous aussi dire à vos domestiques de récupérer mes affaires qui sont sur les chevaux de bat?

Chère amie nous ferons tout ce qu'il peut vous être agréable lors de votre séjour.

Il lui sourit avec un air mélancolique...

Reposez vous le temps qu'il vous plaira, mes domestiques vont se charger de vous conduire à vos appartements et nous nous retrouverons dans le salon bleu au moment qu'il vous ira.

Votre venue ravive mon coeur fatigué de ces histoires et c'est une promesse pour l'avenir de ma famille.

Il la confia à ses gens sur le parvis du château et rentra dans la bâtisse pour donner ses ordres et attendre la vicomtesse au lieu défini.

» Visite de courtoisie