Domaine de Genté

Le Comte avait proposé à son amie Cerise de l'accompagner en une longue promenade. Plusieurs équipages avaient quitté le château de Cognac par un bel après midi d'automne, traversant villages et bourgs au milieu d'une campagne endormie par l'arrivée toute proche de l'hiver. Dans le carrosse où il était monté avec la jeune Vicomtesse se tenaient aussi son épouse Frah. Ils discutèrent durant tout le trajet qui n'avançait pas bien vite.

Ils parlèrent du Périgord, de ses magnifiques endroits qu'ils aimaient tous, évitèrent cependant d'aller trop avant dans les histoires politiques dont le Comte n'avait plus vraiment goût. Phenix exposa à son amie son projet de partir quelques temps en voyage en compagnie de sa femme.

Le domaine de Genté fut en vu, un magnifique manoir s'étalait dans un parc de plusieurs hectares. Cette propriété était une des perles du Comté de Cognac car elle avait la particularité d'être construite au milieu d'un lac aménagé, et relié à la terre boisée par plusieurs ponts raffinés. Phenix aimait y venir chasser de temps à autre, ses forêts regorgeaient de gibier, et le village tout proche offrait un accueil des plus chaleureux.

On pénétra dans la cour du château une fois que sa herse fut levée et tout le monde en descendit. Phenix aida les dames à descendre, et dit à son amie :

Nous voilà parvenus à Genté chère amie, nous avons fais aménagé le castel afin que tout y soit pour le mieux pour nostre venue. En toute logique nostre ami Auvergne devrait être arrivé, car voyez vous j'ai décidé de vous faire ma vassale, et la châtelaine de ces lieux.

Messages : 14 Date d'inscription : 26/04/2010

Comment cela il était en retard ? Jamais de la vie... Ahem... ou si peu... Sa voiture était arrivée à Cognac ce jour là... Et quand il avait demandé à l'entrée du castel si Sa Grandeur Phenix était présent, on lui avait répondu qu'il déambulait avec celle qui allait devenir sa vassale... Car il était bien là pour cela... Un anoblissement...

Il n'eut pas grand mal à trouver le couple, vu qu'on lui avait indiqué... Sourire poli quand il les croise.

Bonjour à vous. Si vous le souhaitez, nous pouvons commencer. Pardon pour le retard, n'hésitez pas à me faire parvenir une missive de rappel Votre Grandeur, je parcourt les routes du royaume sans cesse et ne passe pas souvent par Cognac... et ne m'y arrête guère...

Invité

Cerise qui avait attendu dans le froid tout près du parvis grelottait de partout. Une fois le Comte de Cognac fut là il décida de l'emmener faire une longue promenade. Plusieurs équipages avaient quitté le château de Cognac, traversant villages et bourgs. Elle put en prendre pleins les yeux de ce paysage et rire tout au long de ce voyage avec ses deux amis, la Comtesse et le Comte de Cognac.

Elle écouta le Comte faire part d'une chose importante.
- Ah un voyage. Vous aussi? mais ou comptez vous vous rendre, si cela n'est point indiscret

On pénétra dans une cour de Château, un lieu inconnu pour la jeune Vicomtesse. Le Comte l'aida à descendre, et Griotte toujours autant curieuse zieuta partout. Cette bâtisse était sublime, elle prêta attention aux dires du Comte de Cognac.
Nous voilà parvenus à Genté chère amie, nous avons fais aménagé le castel afin que tout y soit pour le mieux pour nostre venue. En toute logique nostre ami Auvergne devrait être arrivé, car voyez vous j'ai décidé de vous faire ma vassale, et la châtelaine de ces lieux.

Griotte en resta muette un bon moment, sentant les larmes arriver aux coins des yeux, et puis pas grave pour les bonnes manières, Cerise sauta au cou du Comte et le bisa fort, en fit de même à la Comtesse, et très émue elle répondit.
- Je ne sais que.... dire... juste que je suis aux anges, ravie.... Je me montrerais digne de cet honneur que vous me faîtes. Et puis oula la la... Veuillez m'excuser j'en ai perdu toutes mes bonnes manières en agissant comme je viens de le faire en vous embrassant ainsi.

Cerise ne trouva plus quoi dire, les larmes coulaient sur ses joues par ce Bonheur, cette confiance qu'avaient ses amis de Cognac pour elle. Mais elle se sentit un peu mal d'avoir sauté au cou de sa grandeur, lui pardonnerait il cet écart de conduite. Et Auvergne prit la parole brisant ainsi le silence.
Bonjour à vous. Si vous le souhaitez, nous pouvons commencer. Pardon pour le retard, n'hésitez pas à me faire parvenir une missive de rappel Votre Grandeur, je parcourt les routes du royaume sans cesse et ne passe pas souvent par Cognac... et ne m'y arrête guère...
- Bonjour Auvergne, et non vous êtes point en retard, je pense que c'est nous qui vous faisons attendre. et puis moi là je suis trop émue, je ne sens même plus mes jambes, quelle belle surprise du Comte et la Comtesse.

Cerisette essuya le coin de ses yeux et de reprendre un peu de couleur et sur elle pour suivre les Cognac et Auvergne..

Messages : 14 Date d'inscription : 26/04/2010

Le héraut inclina la tête envers la future vassale de Cognac. Il déclara alors.

Bien. Les principaux protagonistes sont là. Peut-être souhaitez vous attendre d'autres convives ? Si ce n'est pas le cas, vous pouvez dès lors ployer le genou devant le Comte de Cognac et procédera à l'annoblissement.

Le Comte observa son amie en souriant, elle semblait heureuse et cela lui importait beaucoup. En outre il pensait à juste titre qu'elle ferait une excellente vassale pour Cognac. Après un sourire, se jurant dans la soirée de faire profiter à ses amis de sa conversation, il regarda le Héraut du Périgord-Angoumois et lui dit :

Mon cher ami je vais profiter que vous soyez là, frais et dispo pour vous mander un double adoubement, car bien que notre cœur saigne amèrement de la perte de nostre bien aimée fille Héléonore, nous souhaitons que la Seigneurie de Chateaubernard soit remise à Dame Brygh Ailean McFadyen.

Il les regarda tous, fort de son autorité en ces moments là.

Bien que nous n'ayons pas vocation à nous justifier de nos actions ici-bas, nous déclarons qu'il nous plait qu'il en soit ainsi, appréciant grandement les valeurs de cette dame, qui a tant fais pour le Périgord et l'Angoumois. Nous vous prions de procéder à la remise desdites seigneurie mon cher duc, en commençant par Cerise bien entendu.

Il appela un garde et lui dit : faites venir Brygh Ailean McFadyen au château de Cognac, elle doit se trouver en Périgueux, prenez deux bons chevaux de nos écuries.

Invité

[Periguers, Porte Neuve.]

Namé, arrêtez de bouger, je ne pourrais jamais finir de vous natter !
Diantre, il était vrai que ses cheveux avaient notablement poussé depuis qu'elle avait quitté l'armée. En tant que clerc, elle se devait de les cacher. Mais le volume de cette masse brune ne se laissait pas si facilement mater.
Ca ne sert pas à grand chose de fignoler, puisque je vais les couvrir de mon hénin.
Ce n'est pas parce que c'est caché, qu'il faut que ce soit négligé...
Certes, certes.
Le temps à rester assise lui pesait déjà. Soupir. Soupir. Et re-soupir.
Le temps de vérifier ses ongles. Une semaine et demie qu'elle ne les avait pas rongés. Toute chose arrive un jour. Bryn McFadyen avait réussi à juguler sagement sa perpétuelle activité, fusse-t-elle ongulée. L'agitation qui se développait au rez-de-chaussée lui semblait l'alibi idéal pour échapper à son coiffeur.
Un messager du Comte de Cognac, m'ame Bryn.
Faites entrer, faites monter...
Gros yeux du coiffeur.
Euh non, ne faites pas monter...
Petite moue cogitative.
C'est moi qui descend !
Nouveau signe de mécontement du coiffeur.
Disons... que je vais descendre... dans... un moment.

Voilà comment elle se retrouva plusieurs heures plus tard, en route pour Genté, habillée de noir et d'or — comme à son habitude me direz-vous — mais également coiffée et manucurée — oui, là, c'est déjà davantage un évènement.

Dans le véhicule à ses côtés, une autre brune, tout de blanc et argent vétue, sa petite sœur de par le cœur. Elles n'avaient cessé de papoter, commentant la moindre futaie traversée, la présence des chevreuils dans les bosquets, l'odeur des vignes. Certainement pour masquer leur nervosité.

Déjà le castel, au détour d'un chemin se dressait et la voiture bientôt s'arrêtait. Bryn soupira, se rappelant qui elle était et qu'elle pouvait bien tout affronter. Néanmoins l'idée de pouvoir malgré elle ne pas être à la hauteur de Phénix et Frah, ne pas savoir leur rendre qu'elle avait toujours pu compter sur eux, oui, franchement, cela lui nouait un peu les entrailles.

Puis elle aperçut Auvergne, qu'elle avait déjà eu l'occasion de croiser en Periguers sans qu'il sache qui elle était. L'anxiété monta d'un cran.

Puis ce fût Griotte et elle fût apaisée. Elle ne serait pas seule... et Griotte pourrait compter sur elle a ses côtés en cette journée bien particulière pour elle deux. D'un pas alerte, elle se rendit donc à leur côté. A Phenix tout d'abord :

Votre Grandeur, vous m'avez fait mandé et me voici. Je vous remercie de m'accueillir au sein de votre mesnie et espère ne vous avoir pas trop fait attendre.

Ses genoux tremblaient, mais elle allait tout de même devoir réussir à s'incliner. Petit coup d'oeil à Griotte qui la connaissait trop bien pour ne pas noter que son calme était parfaitement sur fait. Puis elle s'inclina devant le duc, en attendant de lui être présentée.

[Juste avant l'arrivée de Bryn]

Le Comte avait fais venir un secrétaire avec la patente officielle relatant la demande de remise de la Seigneurie de Châteaubernard. Celle-ci, dûment scellée fut remise au duc, Heraut du Périgord-Angoumois, il pouvait y lire :

Citation :: Depuis Cognac, 4ème jour de février, an de grâce mille quatre cent cinquante neuf

Chère ami, Héraut du Périgord et de l'Angoumois

Par la présente, nous, Phenix de Plantagenêt, Comte de Cognac, conscient de nos actes et de nos responsabilités désirons remettre à Dame Brygh Ailean McFadyen la seigneurie size de Cognac, la bien nommée Châteaubernard que nous lui voulons désormais porter en fief.

Nous reconnaissons en icelle, une bien aimée fille du Périgord Angoumois, envers qui moult elle donna et donne encore pour son peuple et une dame dévouée, sincère et honnête.

Considérant par cette patente vous affirmer notre volonté toute légitime à l'octroi de ce titre, nous vous mandons de bien vouloir vous rapprocher de nous afin que cette remise soit officielle dans les délais que nous aimerions courts et à votre convenance.

Admonesterons toute personne dont l'audace serait de contredire ce projet.

Qu'Aristote, dans sa bienveillance, veille sur vous.

Puis vint la jeune femme qui allait devenir sa vassale. Le Comte de Cognac l'observa un moment de son regard quelques fois glacial mais non dénué de douceur et remarqua sa nervosité, il lui sourit :

Soyez la bienvenue en Genté chère amie, belle journée n'est il pas ? Voici le Héraut du Périgord et de l'Angoumois que vous connaissez peut être, je pense que tout va pouvoir être prêt pour poursuivre la cérémonie...

Il avait fais préparer une petite estrade de bois toute simple surmontée d'un dais rouge et or aux couleurs de son Comté. Il alla s'assoir dessous sur un magnifique siège en bois sculpté, espérant que sa femme le rejoignent au plus vite, un autre siège étant à ses côtés.

Un petit signe, quelques musiciens dans un bosquet non loin et une ribambelle de paons et autres oiseaux se promenant à leurs guises alentour..

Messages : 14 Date d'inscription : 26/04/2010

La cérémonie commençait à trainer en longueur. Aussi, le héraut se permit de répéter que l'on pouvait débuter.

Mes dames, si l'une de vous veut bien venir ployer le genou devant son futur suzerain.

Celui-ci vous demandera si vous acceptez de devenir sa vassale. Si vous refusez nous nous arrêterons la. Si vous acceptez, vous devrez prester serment d'allegeance envers votre futur suzerain en lui promettant fidélité, aide et conseil. Le suzerain répondra alors en jurant protection, justice et subsistance à sa vassale. Un baiser de paix ou une accolade vassalique viendra sceller le lien vous unissant puis je remettrai le contreseing héraldique.

Le déroulé de la cérémonie était maintenant un peu plus clair... Peut-être...

Invité

Bryn sourit amusée. Elle n'aimait pas avoir à se répéter. Et pourtant, chaque jour, chaque heure, lui réservait ce type de leitmotiv. La même lassitude sourdait à la voix du Héraut, laissant entendre par la scansion des mots non seulement une pratique très habituelle mais peut-être aussi une légère lassitude. Et cela, mon dieu, elle le comprenait !

Aussi c'est de bonne grâce qu'après avoir jeté un coup d'oeil à la griotte qui semblait totalement esbaubie par le paysage, et un autre coup d'oeil vers Phénix pour avoir son aval, elle fût la première à poser le genou sur le sol. Enfin, presque.

Disons plutôt, qu'elle commençait à n'en ployer qu'un lorsqu'elle se rappela qu'elle était vaguement habillée comme une fille et qu'avec les jambes interminables dont elle disposait et la houppelande droite qu'elle revêtait — parce que c'est la mode et qu'il était inconcevable à son tailleur d'imaginer faire plus évasé —, ça allait craquer : le genou ou le velours moiré.

Donc elle s'accorda à poser les deux genoux à terre, n'osant lever les yeux pour y guetter quelque désapprobation du duc face à cette entorse à la procédure, elle qui était pourtant tellement à cheval sur ce genre de détail. Mais bon, c'était un homme ! Et si les hommes portaient des houppelandes, ben, ils sauraient.

Un légère brise d'une fin d'hiver s'était levée en Cognac soulevant les feuilles mortes de l'automne d'avant et dégageant le tout pour le futur printemps, un air de renouveau en somme... Le Comte avait vécu, il semblait cependant être comme ces vieux arbres noueux dont on ne connaissait jamais vraiment l'âge et que les aïeux décrivaient comme 'l'ayant déjà connu étant enfant'.

Il observa la jeune femme bien mise dans sa jolie robe dont le brocart était parfait et garda un air sévère, c'est qu'il attachait une grande importance aux détails de la noblesse et de ses rouages. On l'entendit donc énoncer comme un texte connu par cœur :

Dame Bryn McFadyen, acceptez vous de devenir nostre vassale ?

Il avait pu observer plusieurs type de réactions dans ces moments là : la surprise, toujours étonnante pour une personne à genou devant un Comte et un héraut sur une scène assez connue du peuple, l'habitude, pour ces nobles aimant par dessus tout accumuler des titres, la terreur, bien plus rare, pour ceux et celles ne sachant pas où ils allaient mettre les pieds, enfin la candeur, cet air particulier pouvant passer pour de la niaiserie mais qui semblait être le plus honnête d'entre tous...

Invité

Dans son pays à elle, ils auraient été à cheval et il lui aurait suffi de répéter cette phrase trois fois pour que selon les anciennes coutumes, cela devienne vrai. Ces rites anciens, qui pouvaient paraître un peu simplets aux yeux des continentaux très romanisés, étaient rassurants pour elle parce qu'ils étaient simples justement et bon enfant.

Elle releva néanmoins son visage éclairé d'une joie sincère et sereine vers Phénix.

Oui, je le veux. Et je vous jure devant tous les présents d'honorer ce serment envers votre personne, en vous assurant ma fidélité, mon conseil et mon épée. Je ne dérogerais point au vivre noblement et j'aurais envers la maison de Cognac une attitude prompte à la rendre fière de mes actes et actions.

Le vent soufflait du nord, lui chantant les chansons d'antan, la douce mélodie des McFadyen, de ce lien si fort qui les unissait par le coeur, le serment et le sang aux McLaine. Aujourd'hui, sa vie était ici et c'est ce même lien qu'elle offrait à Cognac. La morsure éolienne lui fit ressentir les larmes d'émotion qui perlaient derrière ses cils. La brise souleva quelques mèches innocentes échappées du hénin. La McFadyen avant donné sa parole. Et elle n'en avait qu'une.

Il y avait une grande sincérité dans ses paroles, le Plantagenêt ne pouvait l'ignorer, lui qui avait tant appris de la nature humaine au cours de sa vie. Solennelle et fière autant dans l'allure que dans le comportement on pouvait noter comme ces moments étaient pour elle importants et sans doute durablement ancrés dans sa mémoire. Phenix adorait Cognac, il y avait en ces lieux plus que sa vie, son sang aurait aussi bien pu couler des fontaines du parc du château comme des ruisseaux des villages alentours. Plusieurs décennies de de son existences étaient ici et là et le partage de ses terres étaient une offrande de plus qu'il voulait avec le Périgord-Angoumois que la dame représentait si souvent et vaillamment...

Il se leva, s'approcha, tandis une main amicale afin qu'elle se relève vers lui et tout en fixant ses prunelles dit assez fortement :

Nous entendons avec bienveillance et plaisir votre serment ici faict et l'acceptons avec moult joy. A nostre tour de vous promettre à tout moment justice, protection, et subsistance en ces lieux de Châteaubernard qui sont désormais vostres. Une terre peuplée de richesses infinies, oh pas trop de celles que l'on croit habituellement, mais bien de ses gens vaillants et fiers, de sa nature généreuse et abondante, de son eau vive et de ses pierres solides.

Il sourit enfin et l'embrassa non sans tendresse et amitié, avec à la suite un baiser sur chaque joue.

Messages : 14 Date d'inscription : 26/04/2010

Le Maréchal d’Armes de France put alors clore ce premier anoblissement.

J'entends bien les serments ce jour échangés dont je suis témoin.
Dame Brygh_Ailean, dorénavant Dame de Châteaubernard.
A Moi !

Par ce contreseing et ce blasonnement vous estes officiellement reconnue Dame de Châteaubernard. Puissiez vous faire honneur à la Noblesse en général et à votre suzerain en particulier.

Portez ostensiblement vos couleurs et veillez au Vivre Noblement. Gagez que j'y veillerai personnellement.

Il afficha ainsi le contreseing héraldique.

Citation :

Par la présente, Nous, Martymcfly de Montfort-Balmyr, Duc de Billy, Baron de Calvinet et de Villemontée, Seigneur de Terves et de Gondole, dit Auvergne, Maréchal d'Armes de France, faisons acte de la demande de Messire Phenix de Plantagenêt, dict Phenix50 Comte de Cognac, quant à l'octroi d'une seigneurie se trouvant sur les terres du Comté de Cognac Sise au fief nommé Châteaubernard à Dame Brygh Ailean McFadyen, dicte Brygh_Ailean.

Après recherches héraldiques dument entérinées, le Fief de Châteaubernard est bien seigneurie du Comté de Cognac.

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant à ladicte seigneurie est : De gueules au château essoré d'or, flanqué de deux tours pavillonées du même et ajourées de sable, donjonné d'une tour crénelée de cinq pièces aussi d'or, le tout posé sur une champagne cousue de sinople chargé d'une croix de Malte d'argent, soit, après dessin :

Domaine de Genté 100426045700700369

Pour compléter le présent dossier, voici une lettre manuscrite de Messire Phenix de Plantagenêt, dict Phenix50 Comte de Cognac, attestant de la volonté d'octroi d'une seigneurie à Dame Brygh Ailean McFadyen, dicte Brygh_Ailean :

Phenix de Plantagenêt a écrit:: Depuis Cognac, 4ème jour de février, an de grâce mille quatre cent cinquante neuf

Chère ami, Héraut du Périgord et de l'Angoumois

Par la présente, nous, Phenix de Plantagenêt, Comte de Cognac, conscient de nos actes et de nos responsabilités désirons remettre à Dame Brygh Ailean McFadyen la seigneurie size de Cognac, la bien nommée Châteaubernard que nous lui voulons désormais porter en fief.

Nous reconnaissons en icelle, une bien aimée fille du Périgord Angoumois, envers qui moult elle donna et donne encore pour son peuple et une dame dévouée, sincère et honnête.

Admonesterons toute personne dont l'audace serait de contredire ce projet.

Considérant par cette patente vous affirmer notre volonté toute légitime à l'octroi de ce titre, nous vous mandons de bien vouloir vous rapprocher de nous afin que cette remise soit officielle dans les délais que nous aimerions courts et à votre convenance.

Qu'Aristote, dans sa bienveillance, veille sur vous.

Par notre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques et nous engageons à être le témoin Héraldique des serments vassaliques échangés entre l’octroyant et l'octroyée.

Fait le XXVIIe jour du Mois de Février MCDLIX sous le règne de notre Souveraine bien aimée la Reyne Béatrice de Castelmaure Frayner.

Domaine de Genté Martysceaujaunenew

Et d’ajouter pour conclure.

Le nouvel Angoulesme se tient à votre disposition, tout comme moi, pour les questions que vous vous poserez en tant que nouvelle noble. Je me permets d’ores et déjà de vous remettre une clé de la chambre de la noblesse du Périgord-Angoumois.

L’anoblissement suivant allait sans doute pouvoir commencer…

Invité

Bryn vécut la fin de la cérémonie comme de ces nuages dont on se voit presque, dans un flottement moëlleux à l'abri de temps et de toute influence extérieure. C'était pourtant bien deux hommes influents qui lui parlaient et elle acquiesçait béatement. Peu de personnes en Périgord pouvaient se targuer de l'avoir jamais vu dans cette disposition, elle que l'on connaissait plutôt pour son apparente hyperactivité. C'était pourtant elle. Bien davantage que tout autre chose. La grande escote prenait toujours le temps de savourer chaque moment.

Après l'accolade de Phénix et les derniers propos d'Auvergne. Elle s'inclina à nouveau pour les remercier puis se déplaça délicatement pour laisser passer Cerise.

Invité

Cerise s'était un peu écartée pour laisser la place à Brygh, afin qu'elle passe en première. Elle suivit attentivement la Cérémonie et sourit. Elle attendait son tour avec impatience, cette demande de son ami, le Comte de Cognac, était un tel honneur, qu'elle n'avait point refusé son offre.

Elle se dandinait sur place, un pas à droite puis à gauche, elle serrait ses mains l'une sur l'autre, et écouta le serment de Bryn qui devenait Dame de Chateaubernard. Elle était ravie pour elle et pensait à son avenir qui allait pouvoir se concrétiser.

Le tour de Griotte arriva, elle se présenta face à Auvergne et Phénix en leur adressant un léger sourire. Elle prit sa robe dans ses mains tout en s'agenouillant devant le Comte de Cognac et attendit.

Messages : 14 Date d'inscription : 26/04/2010

Le Maréchal d'Armes sourit à la Comtesse quand elle ploya le genou devant son futur suzerain. Celui-ci allait donc prendre la parole et un nouveau couronnement allait se dérouler. La cire chauffait doucement et servirait à sceller le contreseing déjà rédigé pour l'occasion... Juste à rajouter la date et plaquer son sceau le moment voulu.

Il vit alors son amie se présenter devant lui et ployer le genou. Elle était douce et gracile, et on ne pouvait pas vraiment voir les ennuis de sa charge actuelle sur le joli front. Un regard bienveillant, comme pour la rassurer, après tout que n'avait il pas lui même vécu en pareille situation.

Il songea à l'époque trouble où il se mit lui-même en représentation devant tout le peuple du Périgord, sur la place de Périgueux, sur une estrade, il s'était offert au peuple, avait attendu, en vain, ses reproches... Il se reprit, regarda Cerise :

Comtesse Cerise, souhaitez vous être ma vassale ?

Invité

Griotte était impatiente, elle voulut compter le temps qu'elle avait du attendre, pour vivre ce moment, cet honneur que le Comte de Cognac, lui faisait, mais Phénix venait de prendre parole. Elle releva la tête et un large sourire se dessinait sur le visage de la Comtesse. Toute émue, toute tremblante, elle se lança..

Oui, nous le voulons.

Nous, Cerise de Bonnemaison, Comtesse du Périgord Angoumois, Vicomtesse de Lanquais, vous jurons, en ce jour, et tous les présents ici, de respecter notre Serment, envers vous, Phenix, Comte de Cognac, en vous assurant notre aide, nos conseils et notre épée pour tout ce que vous nous demanderez pour vous, notre Suzerain et toute vostre Famille.

Elle espérait ne pas avoir trop gaffé, ni trop hésiter, dans son parlé. Elle fixa le Comte de Cognac, en lui souriant. Elle venait enfin de lui prêter Serment, elle était sa Vassale, un jour inoubliable dans la vie de Griotte.
Elle se tenait droite sur son genou, et vraiment toute Fière, et attendit la suite..

Une fois qu'elle eut fini de prêter serment le Comte l'aida à se relever et tout en lui tenant les mains lui dit, avec quelques étincelles dans les yeux et un certain plaisir car il avait beaucoup de tendresse pour la jeune femme, à peu de chose près ce qu'il avait dit à Bryn :

Nous entendons avec bienveillance et plaisir votre serment ici faict et l'acceptons avec moult joy. A nostre tour de vous promettre à tout moment justice, protection, et subsistance en ces lieux de Genté qui sont désormais vostres. Une terre peuplée de richesses infinies, oh pas trop de celles que l'on croit habituellement, mais bien de ses gens vaillants et fiers, de sa nature généreuse et abondante, de son eau vive et de ses pierres solides.

Puis il lui fit une bise sur chaque joue afin de clore cet événement tout aussi important pour lui que pour les deux jeunes femmes.

Messages : 14 Date d'inscription : 26/04/2010

La cérémonie pouvait se terminer par les paroles rituelles du Maréchal d’Armes de France…

J'entends bien les serments ce jour échangés dont je suis témoin.
Dame Cerise, dorénavant Dame de Genté.
A Moi !

Par ce contreseing et ce blasonnement vous estes officiellement reconnue Dame de Genté. Puissiez vous faire honneur à la Noblesse en général et à votre suzerain en particulier.

Portez ostensiblement vos couleurs et veillez au Vivre Noblement. Gagez que j'y veillerai personnellement.

Il afficha alors le contreseing héraldique.

Citation :

Par la présente, Nous, Martymcfly de Montfort-Balmyr, Duc de Billy, Baron de Calvinet et de Villemontée, Seigneur de Terves et de Gondole, dit Auvergne, Maréchal d'Armes de France, faisons acte de la demande de Messire Phenix de Plantagenêt, dict Phenix50 Comte de Cognac, quant à l'octroi d'une seigneurie se trouvant sur les terres du Comté de Cognac Sise au fief nommé Genté à Dame Cerise de Bonnemaison.

Après recherches héraldiques dument entérinées, le Fief de Genté est bien seigneurie du Comté de Cognac.

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant à ladicte seigneurie est : Contre-fascé d'or et d'azur de six pièces, sur le tout d'argent à la bande de gueules, soit, après dessin :

Domaine de Genté Genta10

Pour compléter le présent dossier, voici une lettre manuscrite de Messire Phenix de Plantagenêt, dict Phenix50 Comte de Cognac, attestant de la volonté d'octroi d'une seigneurie à Dame Cerise de Bonnemaison :

Citation :: Depuis Cognac, vingt huitième jour du mois de Juillet, an de grâce mille quatre cent cinquante huit

Chère amie, Héraut du Périgord et de l'Angoumois

Par la présente, nous, Phenix de Plantagenêt, Comte de Cognac, conscient de nos actes et de nos responsabilités désirons remettre à Dame Cerise notre bonne amie et gouvernante des enfants de notre maison , actuel Prévôt de notre comté, la seigneurie size de Cognac, la bien nommée Genté, que nous lui voulons désormais porter en fief.

Nous reconnaissons en icelle, une bien aimée fille du Périgord Angoumois et la plus proche de nos amies, dévouée, sincère et prude.

Admonesterons toute personne dont l'audace serait de contredire ce projet.

Considérant par cette patente vous affirmer notre volonté toute légitime à l'octroi de ce titre, nous vous mandons de bien vouloir vous rapprocher de nous afin que cette remise soit officielle dans les délais que nous aimerions courts et à votre convenance.

Qu'Aristote, dans sa bienveillance, veille sur vous.

Par notre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques et nous engageons à être le témoin Héraldique des serments vassaliques échangés entre l’octroyant et l'octroyée.

Fait le XVIIe jour du Mois de Mars MCDLIX sous le règne de notre Souveraine bien aimée la Reyne Béatrice de Castelmaure Frayner.

Domaine de Genté Martysceaujaunenew

Et d’ajouter pour conclure.

Angoulesme est à votre disposition, tout comme moi Votre Grandeur, pour les questions que vous vous poserez, mais votre interlocuteur privilégié reste le héraut de la marche.

Invité

La Comtesse avait écouté attentivement chaque mot prononcé par le Comte de Cognac. on pouvait voir un sourire sur son visage, une fierté dns son regard, elle était enfin la Vassale de Phénix.

Elle se redressa, et pris son suzerain dans ses bras.
- Oh comme j'en suis heureuse, enfin....

Elle laissa parler Auvergne, qui devait conclure la Cérémonie.
Une fois tout fini. Elle ne put s'empêcher de lancer.
- Bon bin !! il faut arroser cela.
Il est ou le bon Cognac du Domaine. Car j'ai un peu du soif..

Et puis ensuite j'ai mon ti domaine de Genté à visiter.

Messages : 77 Date d'inscription : 03/07/2009

le guerrier franc s'avance dans le domaine, tant de souvenir lui viennent en tete,
les entrainements sur le parvis, les moments de joie avec les invités, et tant d'autre choses....
mais le temps passe, la vie defille, et l'ancien capitaine de la garde de genté est aujourd'hui un combattant des saintes armées.

alors qu'il progresse lentement, il aperçoit pres d'un bosquet, une petite plaque de pierre.
Il s'en rapproche, et là, effectivement, il decouvre la petite tombe.

l'epitaphe gravée sans grand soin sur une pierre plate,
un prenom unique.

"DARIU"

Il n'avait pas de nom car le corse n'était pas noble en ce temps là, mais aujourd'hui il en est autrement.

il sort alors sa vendetta de sa poche et grave profondément, à la suite du prenom, le nom de l'enfant...

"CORSU"

"DARIU CORSU"

puis se recule, s'agenouille et prie en fermant les yeux.

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen.

recitant une multitude de fois le confiteor, il ne peut s'empecher de pleurer.
il se releve alors, seche ses larmes, enfile son casque et monte sur sa monture.

un dernier regard vers la tombe,

repose en paix mon tendre fils, que le tres haut t'accueil au paradis solaire.
ti tengu caru per l'eternita...

puis se dirige vers la sortie du domaine, pour rejoindre sa troupe.