Cérémonie d'anoblissement

Le printemps chargeait à foison la nature de ses chants colorés, de ses fleurs et de ses feuilles. Le parc du château était le reflet du triomphe de la vie tant la famille de Cognac aimait à y transcender tous ses bienfaits. Déjà on avait relâché dans le parc les oiseaux fragiles qui ne supportaient pas les rigueurs de l'hiver. Des myriades de paons, avec leurs couleurs chatoyantes, allaient et venaient, faisant fi de l'activité humaine. Ils étaient là pour rappeler au Comte Phenix que toute vanité ou orgueil menait à la ruine de l'homme et qu'il fallait rester humble en toute chose. Il l'avait voulu ainsi et c'est ainsi qu'on ordonnait les jardins. Quelques fois sauvages, dans d'autres endroits sagement élaborés, animés de fontaines, de ruisseaux, garnis de grottes ou bien de statues, tout était représentés dans les modes des jardins qu'il avait pu voir à travers ses nombreux voyages.

La roseraie de Cognac toute entière avait été bâtie pour la Comtesse Frah, triomphe d'un amour uni et stable. Le Comte y avait fais construire des allées dédiées à l'amour et tout un panel de roses sauvages, ou domestiques, y poussait sous les soins attentifs de jardiniers expérimentés. Des statues de Vénus aux traits de la Comtesse ornaient chaque croisement des chemins et au centre de la roseraie coulait une fontaine d'une large vasque au milieu de laquelle triomphait Diane chasseresse terrassant un loup. C'était la représentation la plus fidèle du portrait de la belle Frah sur qui le temps ne semblait avoir aucune emprise. De part et d'autre des kiosques de marbre surgissaient des taillis, c'est là que la famille de Plantagenêt aimait à se retrouver l'été les soirs venus pour écouter les musiques à la lueur des flambeaux. Des représentations théâtrales y avaient lieu dans la plus stricte intimité et il arrivait quelques fois que les acteurs fussent joués par les membres de la famille...

Depuis quelques jours déjà des ouvriers s'attelaient à la construction d'une estrade de bois surmontées d'un dais aux couleurs du Comté et ses étendards flottaient aux quatre coins de la roseraie. L'endroit se préparait à recevoir la cérémonie qui devait s'y dérouler et déjà des messagers avaient averti la population du Comté à venir s'y rendre en masse afin d'en suivre le déroulement, propice au banquet qui suivrait ensuite...

Messages : 14 Date d'inscription : 26/04/2010

Charmant endroit pour une cérémonie... Le héraut était donc arrivé, aimablement conduit par le couple comtal qui avait fait les choses en grand. Et tandis qu'ils attendaient l'arrivée des différents protagonistes, l'homme aux caducées préparait son matériel héraldique afin que la cérémonie se déroule au mieux.

Invité

Ce jour là, c'était l'un des jours le plus important de sa vie, c'était le jour où Eudes allait être noble de rang, rejoindre les honneurs de la véritable noblesse malgré qu'il le soit de sang, il avait l'opportunité de pouvoir servir par un lien de vassalité, le Comte de Cognac, celui où Eudes avait trouvé un véritable réconfort et un amour fort pour sa fille, Héléonore, qui elle aussi allait être à ses côtés qui sera anoblie Dame de Chateaubernard, mais il n'en montrait pas un soupçon de son amour pour rester tout à fait convenable.

Habillé d'un joli tabard revêtu au-dessus de son armure d'écuyer, il avait des braies dans les tons de bleu, et les broderies qui était dans les tons d'or, dont chaque fois qu'un rayon de soleil se déposait sur son vêtement, il reflétait de milles feux, et des botes de blanc de couleurs ivoire, et avait sur l'un de ces doigts, une chevalière avec des rubis de gueules offerte par son aimé.

Il avançait au fur et à mesure, avec toute l'élégance qu'il pouvait dégager durant cette cérémonie il s'en montrait très fier et il en était prêt à porter allégeance. Fasciner par la beauté de la cérémonie, Eudes voyait clairement que le comte voulait d'une cérémonie irréprochable et luxueuse en elle même, et l'un de ses premiers devoir était bel et bien, de ce tenir au même niveau de son rang, et Eudes en n'oublia pas les bonnes manières, il salua l'officiant "Auvergne", et ses invités et même ceux du Comte.

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Suite aux directives données; elle se dirigea vers la Rosseraie prendre son poste de surveillance.Ses yeux se gorgeaient de la beautée des lieux, tout n' y estait que sensations de bien estre et d'amour. Des parterres de roses en broderies baignant dans la lumiére du soleil s' étendaient face à elle .Cela estait un ravissement pour ses yeux et ses narines, mettant tout ses sens en alertes .Les senteurs légéres et douces se laissant soulever par une légére brise venaient lui taquiner les narines avec frénésie.Elle salua de la teste les personnes qui se tenaient déjà là, elle choisit un place où elle aurait l' oeil à tout, fin sourire sur les lèvres lorsqu'elle vit L' Ecuyer vêtu de ses plus beaux atours.Ce jour estait le sien....

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Varlax était venue à la cérémonie suite aux ordres donnés aux gardes de Cognac. Il s'était changé pour revêtir à la place de sa tenue d'entrainement, l'uniforme qui était donné aux sergents, c'était d'ailleur la premiere fois qu'il eut l'honneur de la porter lors d'un évênement important.
Il se tenait droit comme d'habitude, ses muscles ne pouvant ressortir son son armure, sauf la partie des bras, et ses cheveux étant attaché sous son casque comme l'apparence règlementaire le voulait. Le sergent surveillait, depuis déja quelques minutes avant que les invités n'arrivent, en compagnie du garde Marcus qui était sous ses ordres et pour qui il avait le plus d'estime dans sa troupe ...

C'est avec beaucoup de sérieux qu'ils éffectuaient cette tâche, mais Varlax avait un autre souci en tête, en faite deux.

La premiere étant d'oublié à quel point il était attiré par la sergent Glorianna, pourtant il n'arrivait pas à se défaire de sa rivalité et de sa nouvelle colere naissante envers elle, le pensait il en tout cas, tout cela tait apparut lorsqu'elle avait rejeté ses dernieres avances quand ils étaient seuls. Mais tout était flou, il n'arrivait plus à faire face à ce flot de sentiment contradictoire, lui qui pourtant était si froid depuis qu'il devint le Sergent de la Garde de Cognac, il n'avait jamais pensé à cela et s'éfforcait de l'oublier un instant, il s'aida en se concentrant sur les visages qu'il voyait et qu'il saluait d'un signe de tête quand on lui en envoyait un, mais il n'en cherchait qu'un seul ...

Effectivement, sa deuxieme préocupation se portait sur la Gourvernante Adélaïde, ou plutot leur "prétendue Maréchal" comme il se disait à lui-même. Il craignait plus qu'elle seule puisse completement gacher une si belle cérémonie, qu'un assassinat se passe en plein milieu du déroulement de celle-ci ... il se tenait à l'écart pour avoir une vue d'ensemble et mieu la repérer, ainsi il resta concentré.

Accompagné de la famille Von Strass, de son épouse, de la future marraine du jeune Eudes, ainsi que d'une foule de gens de tous horizons de Cognac et alentours, le Comte arriva sur l'esplanade de la Roseraie et monta sur l'estrade avec Frah.

Chacun prit place comme il put à l'ombre des bosquets en fleurs, des fontaines qui coulaient, des statues. Lui-même s'assit sur un large fauteuil au centre du dais et invita la Comtesse à en faire de même auprès de lui. Appelant un serviteur zélé le Comte lui manda d'aller chercher sa fille ainsi qu'Eudes puis il fit signe aux musiciens de jouer et sourit à "Auvergne" pour lui signifier que la cérémonie allait bientôt pouvoir débuter.

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Eudes était aller faire un signe aux invités, il veillait à que tout ce passait bien afin que rien ne manque lors de cette cérémonie qui ce devait à l'image du Comte et qui était donc d'une grande importance pour l'histoire du pays de Cognac. De loin un couple parfait très richement vêtu et d'une noble tenu, les futurs suzerains de Eudes commençaient à s'installer sur une estrade de marbre. Eudes se sentit tout à coup déboussolé et s'approcha du Couple Comtal,il s'inclina et fit un baiser sur la main du Comte.

Bonjour, Votre Grandeur.

Et Eudes recula de quelques pas rejoignant sa place.

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Heleonore était toujours dans sa chambre et cela faisait quelques heures que sa mère était partie rejoindre le Comte de Cognac. La jeune fille était loin d'être clame, mais était plutôt sûre d'elle.

On mit à la fille du Comte ses bijoux d'or autour du cou et jamais on n'avait vu chose plus jolie que cette jeune fille. La voilà enfin prête pour cette journée si importante pour elle et surtout pour sa famille.

Un valet vint la chercher pour lui annoncer que les invités étaient-là et que la cérémonie allait débuter. Heleonore mit des chaussons d'or et suivit le valet qui l'amena où la roseraie. Prenant une grande respiration, la jeune fille avança dans cette foule d'un pas majestueux, la tête haute et on aurait dit une apparition divine. Tous les yeux setournèrent vers cette beauté .

Elle toucha l'étoffe de sa robe fait de voillage d'or souple et légé qu'on aurait dit qu'elle sortait tout droit d'un conte de fée. La robe n'était que dorure et broderie. Elle rayonnait de l'extérieur. Elle Était lacée dans le dos, sur les bras et aussi où le décolleté qui était assez plongeant qui laissait voir ses jolies attributs.

confiante, elle continua à avançait vers l'estrade et monta les marches tranquillement et s'inclina devant son père et sa mère et s'installa sur un plus petit trône aux côtés du comte. Ses yeux bleus se posèent sur la foule et se sentit défaillir devant tant de monde...

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Apres un long voyage qui lui fit parcourir une grande partie de la france, un homme en tenu de voyage s'était mélé à la foule devant le parvis où les portes étaient grandes ouvertes. Il ne savait pas quel était tout ce monde, mais il entendit un nom : Von Strass. L'inquiétude le gagnait peu à peu, se serait il trompé d'endroit ? Non, impossible, la lettre qu'il avait reçu indiquer belle et bien ce lieu.

Lorsqu'il passa les portes du domaine il pensa que les gardes devaient bien être négligent pour laisser passé un inconnu, mais apres tout cela ne le dérangeait pas et il savait qu'il n'avait pas fait le plus dur. Une fois son cheval et ses affaires confiés, l'homme se dirigea, en faisant confiance au mouvement de la foule, vers la cérémonie qui se trouvait à la roseraie. Jamais il n'avait vu autant de chose magnifiques dans un seul paysage. C'était un rêve.

Bien que tout le monde discutaillait encore devant l'estrade, lui se plaça devant celle-ci à quelques mètre en retrait. Il regardait tout ceux qui y étaient et sentit une vague émotion monté en lui, forte, tres forte, il ne pouvait plus la controler et le faisait bouillir. Alexandre était émerveillé devant la famille Plantagenêt qu'il n'avait jamais vu, notament sa soeur, c'est ce qu'il déduisa selon la lettre, qui était resplendissante dans sa robe.

Versant une larme sur sa joue, il rabaissa la capuche de sa tenue de voyage et se dirigea vers l'estrade, il n'était plus qu'à quelques mètres de faire la connaissance de sa famille et n'arrivait pas à se lasser de les fixer. Désormais il ne se retrouver qu'à deux mètres et semblait être le seul qui se tenait fierement face à eux. Il laissait une fois de plus quelques gouttes tombait sur sa joue humide et croisa le regard d'une personne de l'estrade ...

Messages : 3 Date d'inscription : 29/04/2010

La roseraie de Cognac était magnifique, fantastique, sublime, merveilleuse, géniale, fabuleuse et formidable. Les mots français qu’elle connaissait étaient insatisfaisants pour décrire la génialissisme du jardin fleuriste. Si la joueuse derrière n’aurait pas était flamande mais française, ça aurait été autrement et il y aurait encore toute une autre série de mots pour y coller dessus. Mais cela n’est pas le cas et en plus elle est trop paresseuse pour aller chercher le dictionnaire. Dommage ! Mais bon, je déborde et ça n’intéresse personne, donc je continue…

Elle ne savait pas où regarder, notre jeune Sybilla. La plupart de ces fleurs était toute nouvelle pour elle, ayant vécu la moitié de sa vie en Italie et au Comté d’Hollande. Si les contes de fées avaient déjà existé, elle aurait certainement pensé qu’elle était au pays des merveilles ou quelque chose comme ça. Mais alors sans Johnny Depp, et la reine avec la tête gonflée et tous ces animaux dangereux et vilains. Parce que Johnny Depp il est bizarre et la reine, personne ne l’aime. Et puis les animaux dangereux, faut-il une explication ?

Mais bon, elle n’était pas là pour admirer les fleurs, mais bien pour assister à la cérémonie de son arrière-neveu préféré. Lorsqu’elle aperçut ce dernier, un large sourire apparut sur son visage. Elle s’avança vers lui, négligeant arrogantement les autres présents. Parce l’arrogance, elle en possédait pleine à des moments.

« Bonjour Eudes, comment-allez vous ? Pas trop nerveux j’espère ? »

La vieille gouvernante du Comte avait profité de ce que la foule s'en alla du parvis pour changer de tenue et se mêler aux gens. Elle ne voulait pas qu'on la reconnaisse bien que cela soit fort difficile. Cependant elle avait échangé sa tenue légère pour une robe beaucoup plus ample en velours noirs, brodée et incrustée de perle. Un large chapeau duquel pendait des dentelles masquait son visage et ses mains portaient des gants en soie si bien qu'on ne pouvait plus voir sa peau flêtrie. Imposante certes, mais presque invisible dans la masse. Elle aurait tout aussi bien pu être une dame de compagnie des illustres visiteurs ou bien une quelconque voyageuse de passage. Elle portait à la taille une bourse dans laquelle elle avait imaginé dissimuler des boules de poils à gratter.

Elle avait bien l'intention d'en glisser dans le dos de ses ennemis, ces gardes de Cognac qui avaient osé lui tenir tête et surtout la Glorianna et le Von Strass. Elle riait sous cape d'avance de les voir courir dans tous les sens pour se débarrasser de ses poils torturant qui, en s'éparpillant sur leurs peaux les démangeraient de plus en plus. Sourire diabolique elle s'approcha pas à pas vers l'estrade, repérant déjà ses proies....

C'est alors que parmis la foule une silhouette attira son attention, celle d'un jeune homme dont l'allure et le port altier ne lui était pas inconnu, il ressemblait fort au Comte de Cognac !!

Cela était-il possible ? L'Elu serait il dans la place, celui qui reprendrait le flambeau de son illustre maître. Elle n'en était pas certaine, cela pouvait être un autre membre de la famille Plantagenêt, après tout ils étaient si nombreux de par ce vaste monde. Mais son instinct, celui d'une femme qui avait élevé, quoiqu'on puisse en penser, avec amour, son cher Comte, la poussa à se diriger vers lui et à se placer tout à côté de lui.

Elle l'observa, plissant les yeux, non sans avoir auparavant écrasé les pieds des gens alentours pour qu'ils lui fassent place. Elle n'en oubliait néanmoins pas ses desseins, et regarda, vénimeuse, les sergents de Cognac, et le Von Strass se pliant à la cérémonie, il était lui aussi si proche, tellement proche, elle glissa sa main dans sa bourse...

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Campée à sa place son regard voyageait sur les uns et les autres, s' arrétant sur des dames aux robes rivalisant de beautée et d" élégeance aux fines broderies et autre garnitures, elle ne put que voir le décollté des plus plongeant de la fille à papa et grimaça.Elle détourna les yeux croisant un silhouette aux formes généreuses si elle n' avait point esté si bien mise elle aurait pu croire qu'il s' agissait de la Maréchal.Son regard continu son inspection, soupire quand elle croise celui du Sergent Varlax.Léger haussement d' épaules inperceptible à l'oeil, de sa place elle peut tout de mesme déceler sur son visage un trouble, sourire qui se fige sur ses lèvres.La cérémonie allait débuter, elle regarde les hauts personnages se disposer dans des bruissements d' étoffes.La silhouette enveloppée d'une robe noir se glisse parmis les invités elle suit le déplacement du chapeau entre les testes.

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Alexandre ne put s'empécher de détourner le regard de cette personne se trouvant sur l'estrade jusqu'à ce que celle-ci le fasse, c'est alors qu'une femme, à l'age incertain mais semblant plutot agée, s'approcha de lui. Dans un mouvement de surprise, ce dernier éssuya sa larme avec sa capuche et afficha son plus beau sourire. Il se tourna alors vers cette dame vêtu d'une robe en velour noir et brodés et inclina sa tête devant elle pensant qu'elle était d'un rang noble.

Mes salutations Dame, que me vaut le plaisir de votre compagnie ?

Voyant tout que tout le monde était présent Phenix regarda le Duc et lui proposa aimablement de commencer la cérémonie d'anoblissement.

Son regard gris s'étala sur la foule devant lui, s'attardant sur des visages connus et d'autres non ou moins. Au loin le ciel prenait cette teinte orangée des fins d'après-midi printanières. La nuit tomberait dans quelques heures et avec la fin du jour mille torches allaient être allumées dans le parc. Il prit la main de la comtesse et observa sa fille, superbe dans sa robe qu'il lui avait offerte. Il lui sourit, manière de l'encourager dans ses efforts.

Le jeune Eudes, son Écuyer, venait de lui rendre hommage avec beaucoup d'élégance. Le Comte pensa qu'il avait bien fais de prendre cette décision vis à vis de ce jeune homme plein d'entrain.

Des taillis et des futaies se mirent à jouer des trompettes annonçant le début des événements...

Messages : 5 Date d'inscription : 29/04/2010

Le Baron avait changer de tenu afin d’être des plus éclatant. Tout de rouge vêtu, le Baron « écarlate » aux couleurs de Bléré, avait pris sa place au sein des invités. Il connaissait l’excitation que pouvait ressentir son petit neveu. Afin de l’accompagner il lui fit un signe de la tête.

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Heleonore qui c'était assis sur son trône près de son père ne se sentit pas très bien, car tant de gens la regardaient, mais c'était surtout qu'elle ne conaissait pas la plupart de ces personnes. La jeune fille était si nerveuse que ses mains tremblaient légérement, mais les cacha contre elle pour que personne ne s'en apperçoive. Ses yeux bleus avaient un regard neutre et franc. On ne pouvait voir son humeur, mais un joli sourire apparu sur ses douces lèvres lorsque son père lui adressa un sourire d'encouragement. La jeune Plantagenêt était reconaissante au Comte de l'encourager ainsi. Heleonore vit Eudes s'approcher à son tour et lui sourit et ses yeux lui montrèrent son affection. Son regard se retourna vers la foule et ses yeux croisèrent ceux d'un homme sous une capuche. Intriguée par tant de cachoterie pour une si belle cérémonie, elle avait bien l'intention de découvrir qui était cet homem mystérieux. Pourtant, il accrocha son regard au sien et manqua basculer de son trône sous le choc. Cet homme avait les mêmes yeux qu'elle, le même regard et ses traits ressemblaient aux siens. Son coeur se mit à battre la chamade ne sachant pas pourquoi, mais elle se devait de s'assurer que son imagination ne lui jouait pas des tours. Heleonore allait se lever pour s'approcher lorsqu'une femme tout de noir vêtu approcha de l'homme mystérieux. La jeune fille regarda bien attentivement et crut reconnaître cette démarche. Elle aurait pu la reconnaître entre mille l'ayant toujours sur le dos et s'inquiéta pour l'inconnu que cette femme s'intéresse à lui. Décidant d'intervenir et s'assurer qu'elle se trompait. Essayant de se lever dans se faire remarquait, elle s'approcha des deux personnes et dit:

Bonjour à vous, je crois que c'est bien la toute première fois que je vous vois ici * regardant la femme en noir et celui à capuche* Et savez-vous que vous risquez tous les deux d'attirer l'attention avec vos accoutrement je vous prierais de vous découvrir tous les deux et maintenant....

Heleonore les regarda sévérement, mais avait bien l'intention de les faire découvrir.

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Alexandre, qui pensait encore à cette personne sur l'estrade dont il avait croisé le regard, ne put s'empecher de retenir un léger sursaut de surprise lorsque celle-ci s'approcha de lui et de la vieille femme, qui ne put d'ailleur pas répondre. Ainsi il eut la possibilité de mieu voir les traits de visage de cette demoiselle, il n'en revint pas de ses yeux, elle était si belle, son visage, ses cheveux, tout en elle représentait la grâce. Alexandre s'inclina devant elle, apres tout, il devait caché son identité et brouiller ce qu'on pouvait penser de lui.

Son discours contenant de la poigne ne faisait qu'affirmer ses soupçons, elle avait son caractere, enfin une partie, car lui-même s'emportait moins facilement, mais une chose est sûr, il ne s'était pas tromper de lieu et un lien de sang était fort entre lui et cette femme.

Suite aux recommandations de la jeune femme, Alexandre retira sa capuche et afficha son plus beau sourire, bienveillant mais exposant à peine son plaisir. Il avait bien envie de tout dévoiler en plein milieu de la foule, mais l'église lui avait apprit que la contenance était l'une des vertues qu'il fallait apprécier et il ne voulait pas gacher la cérémonie. Effectivement, si il se décidait à se présenter en tant que fils du Comte de Cognac comme cela, une pagaille s'ensuivrait et la cérémonie pourrait être gaché. Alors il fit preuve de patience et se présenta autrement.

C'est un immense honneur que de vous rencontrez vous savez ? Votre pere m'a tellement parler de vous ... je suis un de ses amis de longues date, on a participé à une bataille, petite en somme, contre des bandits en fait, c'était lorsque nous nous sommes croisés en chemin il y a longtemps, j'étais encore tres jeune à vrai dire. Mais nous ferons surement connaissance tres bientot, apres la cérémonie.
Pour ce qui est de mon habit de voyage, je m'en excuse de plein coeur mais voyez-vous, en venant assister à cette cérémonie j'ai croisé un groupe de voleur et je n'ai pus me défendre. Il ne m'ont laissé qu'un cheval de pietre qualité pour continuer la route, maintenant que j'y pense, ils aurait pus m'empécher de venir admirer cet endroit

Alexandre fit mine d'admire le jardin où se passait l'évênement, bien qu'il le trouva tres beau et vraiment magnifique, son attention était attirer sur ce qui se passait, ses futurs retrouvailles et sa soeur qui se trouvait devant lui.

Le Comte de Cognac était dans ses pensées, regardant la foule sans vraiment la voir, tenant toujours la main de sa femme dans la sienne, qu'il serrait fortement. Tandis que le Héraut de la marche périgourdine s'affairait à son travail il vit que sa fille Heleonore se levait pour se rendre devant deux personnes sur le devant de la scène. Il ne pouvait tout comprendre, il imagina un instant qu'elle les connaissait et voulait leur parler, mais son ton était assez sec si bien qu'il se concentra un peu plus de là où il se trouvait pour les observer.

Il sourit en reconnaissant inexorablement Adélaïde, il ne la connaissait que trop, elle voulait être aux premières loges et le Comte n'y voyait pas ombrage. Son regard se glissa vers le jeune homme qui se trouvait près d'elle et qui semblait faire une drôle d'impression à sa fille. Il le détailla, le scruta, tirant la manche de sa femme pour qu'elle aussi le voit. Il ne pouvait bouger, ne se lever, avec la sensation qu'il le devrait. Mais ses devoirs de Comte l'en empêchaient pour le moment.

Son cœur se mit à battre lorsque ce dernier ôta sa capuche et que son visage autant que ses cheveux se retrouvèrent en pleine lumière. Si son émoi était grand dans cet instant c'est que ce jeune homme, qui ne devait pas avoir plus de dix sept ans ressemblait fort à Frah, son aimée. Même regard, même cheveux bruns lâchés au rythme des vents. Tout comme lui cependant il avait une bel prestance, le même long visage, des yeux de sa forme et d'une couleur claire pour le moins qu'il puisse en juger de là où il se trouvait.

Il était exactement de sa taille ... Il n'avait pas voulu en parler à la trop émotive Frah mais il savait son fils sur la route du retour vers Cognac, grâce à ses informateurs particuliers.

C'était lui, Alexandre, à n'en pas douter ... Son fils, son cher fils jamais autant aimé durant toute une vie qu'au lointain où les imaginations emploient moult stratagèmes pour soutenir et reconnaître les êtres aimés. Se pourrait il que Heleonore eut assez d'instinct pour s'en apercevoir d'emblée, cette autre partie d'elle-même qui lui avait si cruellement manquée toute son enfance.

Il vit l'émotion de Frah, qui voulait se lever, il la retint, lui chuchotant que ce n'était pas le moment et que si c'était lui, il resterait porche, si proche que bientôt elle et moi allions pouvoir le serrer contre nous et qu'enfin notre vie de famille toute entière allait pouvoir débuter.

Son fils, son cher fils, il était là, à quelques mètres mais il fallait se contenir le temps de la cérémonie. En son for intérieur tout se bousculait, leurs naissances, la fuite, les confier à de braves gens ignorant si leurs destinées les ramèneraient en Cognac un jour ou l'autre.

Il fallait attendre et cela devint comme un supplice dans le cœur d'un homme qui aimait tout particulièrement ses enfants ...

Il rappela Heleonore, afin qu'elle se place auprès de lui, comme initialement prévu, faisant fi de son impatience, tout devait être impeccable pour cette journée..

Invité

Heleonore fut bien heureuse de voir que le jeune inconnu lui obéissait et enlevait sa capuche, mais une chose la troubla. Il la regardait tellement intensément que sur le coup, elle eu une faiblesse et manqua défaillir, mais se reprit vivement à la dernière minute.

La femme en noire ne semblait pas avoir l'intention d'enlever son voile et la jeune fille se dit que cela ne servirait à rien vu qu'elle se doutait de qui se cachait sous ce costume du moins le plus étrange. enfin bon passons, revenons au jeune homme qui faisait face à notre petite Plantagenêt.

Elle retourna son regard bleu vers lui et avait beau essayait de savoir qui il était, elle ne pouvait rien affirmer.

Tout ce que la jeune fille pouvait dire c'était qu'elle se sentait bien près de l'inconnu et qu'elle se sentait revivre comme si un lien puissant était déjà entre eux. Mais comment se pouvait-il qu'Heleonore ressente cela ? Si au moins, il pouvait ce présenter. Ah voilà il le faisait et lui parla d'une histoire qu'il était un ami de son père.

Heleonore fronça les sourcils ce qui n'enlevait rien à sa beauté et sa grâce. En fait, il ne devait pas avoir plus que son âge, alors si ce qu'il disait était vrai, le jeune homme devait être vraiment jeune à ce moment-là.

L'histoire était donc peu crédible, mais ne ce permit pas de lui dire. En fait on ne lui laissa malheureusement pas le temps. Son père la rappella près de lui pour que la cérémonie puisse commençait.

Adressant son plus beau sourire au jeune homme, elle lui glissa à l'oreille:

Je dois malheureusement vous laisser, car le devoir m'appelle.. ou plutôt mon père m'appelle, mais je crois que nous n'avons pas fini cette discussion. Je vous laisse donc à regret, mais promettez-moi de me garder une danse pour que nous fassions plus ample connaissance, car les amis de mon père sont les miens... Bonen cérémonie à vous mon jeune ami..

Heleonore lui sourit et retourna en vitesse vers son père et s'inclina à nouveau avant de s'asseoir. Toute cette histoire lui avait enlevé son stress, mais elle ne pouvait que regardait cet homme qui maintenant est bien loin d'elle et ressentait un vide en elle.

Ce pouvait-il qu'il soit le fameux frère jumeau, son double celui qui la complétait ? Elle le saurait bien assez tôt...

Invité

Les sentiments d'Alexandre s'accentuèrent et se confirmèrent, cette personne était bien sa soeur car, tout comme elle le dit, l'homme sur l'estrade était son pere et celui-ci n'était autre que le Comte de Cognac, son pere, il en était persuadé, même si il n'eut pas le temps de le regarder.
Le murmure de la jeune femme dans ses oreilles lui déclanchit un frisson de plaisir, et, pour lui répondre et confirmer ses dires, il inclina légerement sa tête. Ils n'avaient belle et bien pas fini cette discution et il lui accorderait bien volontier une danse, avec la permission de son pere toutefois.

Alexandre suivit sa soeur du regard jusqu'à ce qu'elle atteigne l'estrade, c'est alors qu'il croisa le regard de son père, il en était de plus en plus sûr désormais, son coeur battait la chamade en les voyant tous trois réunis, c'était comme un portrait de famille qui se présentait devant lui. Les ressemblances se présentait, il revoyait ses parties, son visages dans le Comte, ses cheveux et son regard en la Comtesse, la fille représentait tout ça réunit et quelques traits qu'il avait. Si il était dans un rêve, ces trois visages se réunirait pour n'en former qu'un: le sien.

Chose étonnante lorsque qu'il croisa le regard du Comte, aucun sentiment de colere ne semblait s'y trouver, peut être bien un trouble, une surprise, il n'arrivait pas à le définir. Alexandre pensait qu'il l'avait peut être reconnu, apres tout, sa fille venait de se lever en pleine cérémonie pour parler à un jeune inconnu, il aurait tres bien put appellé la garde en pensant qu'il était un jeune inconvenant voulant s'attirer les faveurs de sa fille, mais il n'en fit point.

Ainsi Alexandre se détourna vers la vieille femme à la robe noir et au chapeau pour entamer une discution, néanmoins, il ne pouvait pas résister de sourire, son plaisir était trop intense ...

Messages : 6 Date d'inscription : 28/04/2010

La brunette avait suivi le comte et son oncle. Elle n'avait plus dit un mot depuis que son arrière-tante était apparue. Elle était raide. Elle ne pouvait pas s'en empêcher, mais elle n'aimait pas cette dernière...

La jeune fille aurait aimé aller voir son petit frère. Mais malheureusement, la tantine y était allée avant elle. Elle ne s'y rendrait donc pas. Néanmoins, elle sourit à son frère. Un sourire franc. Un sourire qui montrait qu'elle était frière de lui. Oui... Pas de doute... Elle était fière!

Puis, la nouvelle lieutenant de la Garde Episcopale alla rejoindre la place qui était la sienne à coté de son oncle. Voilà bien longtemps qu'elle ne l'avait vu. Tout au plus l'appercevait-elle lorsqu'elle se rendait à Bléré. Mais aussi bien lui qu'elle étaient occupés par leurs fonctions et leurs devoirs.

Elle lui sourit à lui aussi. C'était un des quelques membres de la famille qu'elle connaissait réellement. Les autres n'étaient que des visages et des noms. Trop loin d'elle pour en savoir plus et en même temps, elle était trop éloignée de cette famille... Oui, surement que son voyage en Alençon lui permettrait de les connaître mieux...

Messages : 14 Date d'inscription : 26/04/2010

Tout le monde semblait être présents. Il fallait donc commencer la cérémonie. Aussi, le Maréchal d'Armes frappa du caducée sur le sol avant de déclarer.

Bonjour à tous. La cérémonie d'octroi de seigneuries issues de mérite du Comté de Cognac débute. Que l'un des futurs anoblis s'avance vers Sa Grandeur, votre futur suzerain, et ploie le genou devant lui. Il vous demandera alors si vous acceptez l'octroi d'un fief et vous répondrez. Si vous refusez nous nous arrêterons là, et si vous acceptez vous devrez prêter allégeance à la couronne de Cognac en assurant respect, conseil et aide armée à votre suzerain.

Cela paraissait simple mais ce n'était pas toujours le cas. Le héraut veillerait à ce que tout se passe bien.

Invité

Eudes ne savait pas si il devait passer le premier ou le dernier, mais le comte voulait surement que sa fille soit la dernière pour que la foule puisse la contempler de plus belle, pourtant, le très-haut le sait, Eudes était un homme respectueux et galant. Il s'avançait avec une peur dans le ventre, une peur de faire les choses qui n'était pas à la hauteur de la couronne, c'était une peur bleue. Se mettant face au comte de cognac, essayant de penser à rien, mais l'amour qu'il avait en lui pour son aimé ne semblait pas s'effacer en ce moment. Il ce mis à genoux devant lui, levant la tête et le regardant dans le blanc des yeux, dont un rayon de soleil vient mettre ces yeux en valeur.

Dès lors que le Maréchal d'Armes avait lancé les procédures d'anoblissements ceux-ci allaient pouvoir débuter. Mais dans l'esprit du Comte la présence de son fils, confirmée par un de ses proches à l'oreille qui l'avait fais identifier, devait aboutir pour lui aussi à la finalisation de l'octroi de ses terres. Dans l'intervalle relativement court où tous les invités avaient pris place il avait eu le temps de donner ses ordres et de faire rédiger un décret, un valet le lui présenta rapidement et il y apposa son scel en tout discrétion, puis il fit remettre le pli du Duc, afin que tout soit consommé dans les règles établies. Celui-ci put y lire :

Citation :: En Cognac, ce vingt-huitième jour d'avril de l'an de grâce mille quatre-cent cinquante huit,

Au Maréchal d'Armes, dict "Auvergne", responsable de la marche Héraldique du Périgord-Angoumois,

Vostre grâce,

Par la présente, nous, Comte de Cognac, Phenix Alexandre de Plantagenêt, souhaitons vous faire part de nos souhait de voir établis suzerain de notre Seigneurie de Mesnac, nostre bien aimé fils Alexandre Phenix, ci-présent ce jour.

Nous profitons de votre bienveillante venue pour l'établir dans son droit de suzeraineté, parce que nous le considérons dans son bon droit d'"héritier légitime de la couronne de Cognac". Nous n'avions guère l'information de sa venue, qui vient seulement de nous être confirmée et assurée par nos gens. Nous vous mandons excuses pour la gêne occasionnée, mais la tendresse paternelle et le trop long éloignement entre un fils et son père font que nous ne pouvons reculer plus avant cette décision.

Nous espérons que vous serez dans la compréhension de nostre demande. Dès lors qu'Eudes Von Strass d'Acoma et nostre bien-aimée fille Héléonore auront prêster serments et reçus leurs fiefs nous vous prions de bien vouloir appeler à la lisière de ce trône Alexandre de Plantagenêt afin qu'il se présenta et reçu à son tour ses terres.

Nous vous sommes gré des bons offices que vous rendez pour nostre Comté et vous assurons de les bien vouloir tenir avec toute la ferveur qui nous a toujours uni en nos domaines.

Avons fait scellé ledit acte, afin que vous puissiez dignement le faire enregistrer.

Phenix de Plantagenêt, Comte de Cognac

Le silence se fit dans l'assemblée au moment où le jeune Écuyer de Cognac se présenta devant le couple Comtal et leur fille. On pouvait assurément ressentir l'émotion ressenti par le jeune homme, avide de bien faire. Phenix ne connaissait que trop bien ces moments d'un vie qui paraissent être les plus beaux de tous, ils n'en ont généralement que l'éclat, sans la saveur. Il prit le temps qu'il fallut pour permettre à Eudes de s'imprégner de cet événement en prenant à la fois un visage sévère, mais bienveillant. Il était heureux que celui-ci ait pris l'initiative de venir se présenter spontanément devant lui, il fit cependant signe à sa fille de l'aller rejoindre et de s'établir dans la même posture.

Un silence pesant certes, mais nécessaire, et tous les gens présents, nobles ou non, le savaient fort bien. Seul le vent printanier et les mouvements de la nature environnante semblaient vouloir avoir quelques droits sur ce moment. Le regard du Comte se posa sur le visage du jeune homme et il dit d'un voix forte et assurée, l'une de ses mains tenant fermement un accoudoir de son siège et l'autre celui de sa ravissante épouse :

Sieur Eudes Von Strass d'Acoma, aimable Écuyer, souhaitez vous que vous soit octroyé fief de nos terres en Cognac ?

Un léger sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'il contemplait ces deux enfants devant lui, Heleonore l'ayant rejoint.

Frah avait suivit avec grand intérêt ce qui ce passait…
Assise au coté de son aimé, elle le regardait....toujours en comtemplation...
Il est vrai qu’elle n’avait saluer que de loin ou d’un signe de tête les invités…mais, elle irait les voir après la cérémonie…
Un homme se tenait près de sa chère Adélaïde…elle le regardait…
Les yeux, son port de tête…oui….

Une larme vint perler à ses yeux…
Mais le moment était à la cérémonie…

Le jeune Eudes, Frah l’appréciait beaucoup….c’était a lui de venir prêter serment et accepter ce que son époux lui donner avec grande joie…
Cela serait un grand moment pour Eudes et sa tendre fille...la chair de sa chair...
Héleonore était des plus resplendissante....elle devenait une très belle femme...mais au yeux d'une mère, elle serait toujours sa petite fille...