Arrivée du Maréchal d'Armes de France

N'était il pas question d'annoblissement ? Dans son coche aux armes billyssoises, le maréchal d'armes arrivait aux portes de Cognac. Son alcool de châtaigne des montagnes d'Auvergne pouvait-il rivaliser avec la boisson locale ? Ce devait être un sujet à ne pas aborder lors de la cérémonie...

Le pont levis n'était plus très loin et un garde faisait son travail, arrêtant les cavaliers et autres voitures... Quand ce fut au tour d'Auvergne, le cocher annonça.

Bonjour garde ! Faites prévenir votre maître que le Maréchal d'Armes Auvergne vient d'arriver.

Le soldat Marcus déléguer à la garde de cognac, était en faction pour surveiller les grilles du château, sur ordre de son sergent, il devait accueillir le sois-disant officiant. Un peu dans les vapes n'ayant pas dormis toute la nuit, il en resta tout de même, courtois.

HALTE ! qui va là ?

Un Cocher annonça le Maréchal d'armes.

Bien.. bien... restez ici, je vais prévenir le Comte. En se tournant, Compagnons d'armes, veuillez protéger la porte en mon absence !.

Marcus s'en alla prévenir le maitre des lieux

Prévenu de l'arrivée du Maréchal d'Armes de France le Comte de Cognac, qui était aux préparatifs de la cérémonie avec ses gens se rendit au parvis du Château à pied, escorté par une haie de soldats aux couleurs de son Comté et avec son épouse au bras. Laissant pour un temps ses excentricités Phenix avait revêtu son habit de cérémonie tout entier dédié aux couleurs de Cognac et portait sa couronne. Cependant, car il était ainsi dans cette maison, au milieu des soldats de sa suite quelques chiens et autant d'oies et de canards se balladaient librement et un serviteur portait dans une cage dorée le perroquet favori du Comte. S'il consentait rarement aux facéties cérémonieuses Cognac donnait libre court à son imagination fertile tout au long de l'année.

Le goût qu'il avait des belles choses se ressentait jusque dans la mise de son domaine où grouillaient d'innombrables statues et fontaines.

S'approchant du Héraut qui avait fort belle allure il lui sourit largement et lui fit une accolade amicale :

Vostre Grâce, mon ami, soyez le bienvenu à Cognac ! Nous sommes bienheureux, mon épouse et moi-même de vous y recevoir ! Outre les faits qui vous amènent ici je ne doute pas que vous apprécierez la douceur d'y vivre, de s'y nourrir et d'y boire de délicieux vins, que bien entendu nous faisons nous-même.

Tout en parlant le couple Comtal, qui se tenait la main et se souriait sans cesse, mena le duc vers les allées des jardins, en contournant les bâtisses du Château.

C'est par ICI je vous en prie...