Arrivé de Theudric von Strass

Messages : 5 Date d'inscription : 29/04/2010

Après un long et pénible voyage, le Baron de Bléré arriva au porte d’une imposante bâtisse. Suite à l’invitation du maître des lieux ainsi qu’a celle de son petit neveu. Theudric von Strass avait tenu a faire le déplacement, afin de, par sa présence, confirmé l’accord qu’il avait donné a son petit neveu Eudes pour accepter de devenir vassal des Plantagenêt de Cognac.

Le petit groupe s’arrêta a bonne distance du portail afin d’être bien en vue de tous. Le Baron fit un geste envers son écuyer qui alla sonner du cor.

PPPOOOUUUUUHHHH…… PPPOOOUUUUUHHHH

HOLA LA GARDE

Apercevant une tête l’écuyer s’approcha.

HOLA TOI LA BAS va prévenir ton maître que Monseigneur von Strass de Bléré attend à la porte.

Des consignes strictes avaient données aux gens de la maison de Cognac, si tôt que les membres de la famille Von Strass seraient en vu un protocole d'usage devait être déployé et cela, même en l'absence du Comte. Celui-ci étant retenu pour l'heure avec le Duc c'est donc tout naturellement que le garde, ayant entendu le nom du visiteur fit ouvrir les portails immenses du parvis du Château.

Le Comte avait souhaité que la famille d'Eudes Von Strass soit accueillie dignement et il fit donc en sorte qu'elle le soit. Le spectacle qui s'offrait à eux était pour le moins étonnant ! Sous un arc de triomphe fait de glycines et de jasmin se tenait un orchestre des musiciens du Comte qui aussitôt entamèrent une Symphonie en leur honneur. Des jeunes femmes vêtues de blanc et les bras chargés de fleurs vinrent à leur rencontre pour déployer au dessus d'eux une pluie de pétales de rose tandis qu'à chacun de leurs pas était libérés par des serviteurs des nuées de colombes blanches. Tout avait été organisé pour que les pas des visiteurs soient ainsi ornés des musiques que le Comte avait voulu. Et cette musique provenait de partout et de nul part à chaque fois et pouvait être entendue de fort loin ... De chaque côté, à une certaine distance se tenaient moult cavaliers en belles armures avec plumes blanches sur la teste et chacun avait relevé son épée en signe de bienvenue.

Une jeune femme habillée en Nymphe se tenant au centre du cercle de cette belle ordonnance s'approcha du baron portant un coussin de soie aux armoieries de Cognac sur lequel se trouvait symboliquement une clé d'or afin que comme elle le lui dit :"En chaque endroit où vous irez icelieu y serez à votre aise et chez vous, ces clés sont le symbole du rapprochement entre nos deux famille et le bon vouloir du comté est que vous l'acceptiez..."

Et pour compléter ce tableau on vint servir à tous dans des coupes en vermeil un vin de Cognac très frais mélangé d'épices dans l'attente de la venue du Comte et de sa famille...

Adélaïde, qui s'était enfuie de la mare où elle se battait avec le Sergent Adrianna, avait eu le temps d'aller se changer lorsqu'elle avait eu vent des préparatifs pour la réception des invités du Comte, son adoré Maître. Bien qu'elle fut laide, grosse, et vieille, elle avait revêtu une ample robe en lin blanc transparent qui flottait autour d'elle telle un voilage au vent... Ses rares cheveux gris lâchés elle s'était introduite parmis les demoiselles sous l'arc de triomphe et, après en avoir poussée une puis lui avoir pris son panier plein de pétales de roses s'en était allée d'un pas léger et dansant vers les arrivant.

Tout en sautillant, et c'était là un spéctacle bien désolant, et en lançant les pétales sans grâce quelques fois aux visages des invités elle criait d'une voix aigue :

BIENVENUES !!! BIENVENUES !!!

Ses cris étaient à peine cachés par la musique assourdissante...

Messages : 5 Date d'inscription : 29/04/2010

A l'annonce du nom de son maître, l'écuyer fut surpris de voir les portes s'ouvrir toutes grandes. Il courus rejoindre la petite troupe. Le Baron mis pied a terre et commença a se dépoussiéré, l’écuyer alla chercher une outre d’eau et en versa sur les mains du Baron. Les mains humide il se les passa dans les cheveux afin d’enlevé le plus gros de la poussière du voyage.
Theudric s’avança afin d’entré dans la cour. La petite troupe le suivis de près. C’est avec des yeux grand ouvert que le Baron de Bléré découvrir les fastes que l’on déployé pour sa venu. L’homme de guerre se surpris a affiché un large sourire a toutes les personnes qui l’entouré.
Arrivé sur une sorte de place, ou tout au moins un endroit légèrement dégagé. Une femme tous de blanc vêtu s’approcha du Baron et lui présenta un coussin sur lequel était placé une clé en or…"En chaque endroit où vous irez icelieu y serez à votre aise et chez vous, ces clés sont le symbole du rapprochement entre nos deux famille et le bon vouloir du comté est que vous l'acceptiez..."

Le Baron tendis la main, pris la clé d’or et la montra bien haut afin que tous puisse voir qu’il accepter le présent.

C’est avec joie que nous acceptons ce présent et nous somme heureux du rapprochement de nos deux familles.

Theudric von Strass pris la coupe que l’on venais de lui présenter et la leva bien haut avant d’en boire une gorgé.

Après avoir guidé "Auvergne" jusqu'à la roseraie où il commençait à organiser ses devoirs héraldiques le Comte de Cognac revint au parvis sachant que la famille Von Strass était arrivée. Sans gardes, à pied, il en imposait par sa prestance et son allure. Près de lui, comme toujours se tenait la Comtesse, son épouse, qui pour l'occasion était dans de sublimes atours. Elle lui tenait le bras et ondulait nonchalamment au grès de sa marche sensuelle tenant de sa main lâche un long foulard de soie couleur rubis qui flottait au vent.

Néanmoins un concert de trompettes annonça l'arrivée du Comte ce qui marqua pour un temps l'arrêt des musiciens. La foule de ses gens se figea respectueusement lorsqu'il apparut et il se dirigea vers la famille de son Ecuyer. Il se sépara un moment de son épouse, la fixant joyeusement et se rendit vers la Vicomtesse en premier lieu. Après lui avoir baisé la main il la fixa de ses yeux gris puis se tourna vers le Baron qu'il salua en une inclinaison de la tête fort élégante. Il leur sourit :

Soyez les bienvenus en nos terres de Cognac, nous sommes dans le plaisir de votre réception. Puisqu'il vous a plut de bien vouloir accéder à la demande de votre frère et de votre neveu soyez ici comme chez vous dorénavant et pour aussi longtemps qu'il vous plaira.

Se tournant vers la Vicomtesse :

Madame il n'y a pas plus heureux que nous de vous voir enfin, la grâce qui vous a voulu voir vous occuper de nostre fille est une bénédiction pour nostre famille.

Vers le Baron :

Je vous sais gré d'avoir accepter les clés symboliques de nostre Comté. Cependant ne m'en voulez pas trop si je me permet de vous indiquer les chemins qui méneront à la gloire du jeune Eudes et de la belle Heleonore. Ces deux enfants sont tiraillés d'impatience de bien vouloir faire, faisons en sorte de ne point trop les impatienter.

Il sourit, attendant leurs réponses.

Messages : 3 Date d'inscription : 29/04/2010

« Le plus beau monde arrive toujours trop tard. »

Les mots de sa mère scandaleuse résonnaient dans la tête de la scandaleuse comtesse lorsque les tours du château des comtes de Cognac entrèrent dans la vue de ses yeux verts. Pendant que le carrosse portant les couleurs d’Arkel et d’Othe s’approcha de portes lourdes, la jeune Sybilla admira l’architecture du château. Elle avait toujours préféré l’architecture du sud plutôt que celle du nord et plus précisément de la Hollande. Elle n’aimait pas vraiment le château d’Arkel, mais bon. Pour modifier on avait besoin d’argent, et Sybilla connaissait des choses beaucoup plus amusantes pour dépenser son argent. Grand sourire…

Le véhicule stoppa et la petite porte s’ouvrit. La main d’un valet fut offerte à la comtesse pour l’aider à descendre. Une fois descendue la brunette observa les gardes et le château de plus près. Sans rien dire bien sur, elle aimait trop tester la patience des gens. Amusée elle regarda les gardes, qui voulaient sans doute savoir son identité et ce qu’elle faisait icelieu.

« Veuillez annoncer au maitre des lieux que sa grandeur Sybilla est arrivée pour assister à la cérémonie d’anoblissement de messire d’Acoma von Strass. »

Puis la scandaleuse attendit… et continua ses observations, bien sur.

Messages : 5 Date d'inscription : 29/04/2010

Theudric leva sa coupe dans la direction du Comte.

Messire nous vous remercions grandement pour votre accueil. Nous ne vous en voulons pas et nous laissons guidé. Nous souhaitons à votre fille Heleonore et a notre petit neveu Eudes de ne pas aller trop vite dans la voie qu’ils auront choisis

Dans le même temps arriva une nouvelle dame, pleine de grâce et de belle allure. Il émanait d'elle une grande franchise et un port de noblesse tout à fais particulier, de ceux qui vont aux gens de grande âme, ayant vécu et connaissant le monde. Le Comte de Cognac ne connaissait pas entièrement l'entourage du jeune Von Strass. Il s'enquit auprès de son Chambellan qui lui dit à l'oreille qu'il s'agissait de la future marraine de son très prochainement vassale. Phenix sourit et alla vers la dame, lui fait un baise-main et avec sa franchise habituelle s'écria :

Aristote fait si bien les choses, vostre venue est une bénédiction votre grandeur ! Je vous accueil et vous reçois avec grand plaisir chère dame ! Nous vous prions, mon épouse et moi-même de bien vouloir suivre ce cortège jusqu'à la roseraie où va se tenir la cérémonie.

La suite ICI

Messages : 6 Date d'inscription : 28/04/2010

Arrivée devant son oncle, elle eut à peine le temps de le saluer que le Comte de Cognac était présent avec sa femme. La brunette fit une révérence pour saluer les deux futurs suzerains de son frère.

Tout allait bien, jusqu'au madame. La jeune fille manqua de s'étrangler. Faisait-elle si vieille que cela? Non pas qu'elle le sache! Enfin bon, ce n'était pas le premier et ce ne serait surement pas le dernier. Mais comment trouver un mari convenable si tous l'appelaient madame, comme si elle était mariée?

Vos Grâce,
Je vous remercie pour votre acceuil. Sachez que je n'ai fait que mon devoir de soeur ainée en aidant Eudes pour retrouver votre fille.

Puis Sybilla arriva. Qu'est-ce qu'elle ne pouvait pas la supporter... Peut-être que sa raideur ne s'était pas vue. En tout cas, elle espérait qu'elle ne s'était pas trop vue au pire. Mais elle n'avait put s'en empêcher...

Messages : 3 Date d'inscription : 29/04/2010

Haaaaa, la noblesse Française. Si charmante, si belle et surtout si… Bah noble quoi. La jeune « contessina » sourit vers l’homme qui l’accueillit. Pas de présentation, mais l’Italienne de naissance comprit que cet homme-ci était le maitre des lieux, le comte de Cognac en personne. Un baiser de main, un sourire aimable, quelques mots gentils. Haaaaa la noblesse française… Elle lui rendit son sourire et alla juste se présenter quand elle aperçut les deux autres arrivés. Son cousin Theudric et – surprise – la sœur d’Eudes. La vicomtesse, froide comme toujours, la regarda avec sa raideur habituelle. Sybilla lui adressa un petit sourire réservé, question de rester polie hein. Elle était bien habituée des regards jaloux des autres femmes. Parce que soyons réaliste, tout le monde ne pouvait pas être si belle et si élégante qu’elle. Un sourire plus aimable fut adressé à son cousin, le « pater familias » des von Strass.

La comtesse fixa son regard de nouveau vers son accueillant charmant, futur suzerain du mimi Eudes et père d’Heleonore, fille qu’elle aimerait également rencontrer. La bouche d’Eudes ne pouvait pas cesser de parler d’elle, même pas si elle le menaçait de l’emprisonner dans les geôles d’Arkel, alors que normalement cette menace marchait bien.

« Merci pour l’accueil, votre grandeur. Il est un vrai plaisir de pouvoir visiter votre domaine magnifique. »

Nouveau sourire charmant, puis elle se suivit le cortège vers le lieu de la cérémonie tant attendue.