Domaine de la poésie de Cognac (ouvert à tous)

Parfois lorsque le soleil chante l'hymne à la vie recouvre mes espoirs
Parfois lorsque la lune brille de mon corps resurgit toutes les gloires
Parfois lorsque le vent me caresse c'est un trésor de joie qui m'anime
Parfois lorsque l'eau m'enveloppe de plénitude mon cœur sort de l'abîme

C'est ainsi que parfois les grandeurs de cette terre me permettent de vivre
C'est ainsi que souvent mes plus sombres chagrins cicatrisent de soupirs
C'est ainsi que des fois en y pensant mon regard se tourne vers cet horizon
C'est ainsi qu'autrefois mes combats ne m'ont plus laissé qu'une unique raison

Mais de tout cela ne reste en moi pour toujours
Mais qui peut le dire peut être est ce l'amour ?

Cet unique plaisir qui offre sur tous les chemins le sentiments d'exister
Cette façon d'être entouré d'une partie de soi et d'une partie de l'aimé
Cette mélodie cristalline qui nous guide vers d'irrésistibles parcours
Cette palette de couleurs qui ouvre nos yeux sur un monde sans détours

Ainsi est la vie et nul ne pourra jamais y remédier...

Citation :: Lorsque chantent les roseaux

Douceur de la nuit qui mène mes pas aux champs des roseaux sauvages
Là-bas au bord de la mer devenue encre sous le crépuscule noir de juillet
Soudain une onde s'anime à travers les arbres et les ombres des nuages
C'est le vent qui se lève tiède, complice et doux telle la chaleur d'un baiser

Alors chantent les roseaux dans une infinie candeur et dans le même élan
Leurs sons me rappellent des souvenirs lointains d'une enfance solitaire
Et je vois dans la nuit leurs balancements sensuels aussi beau qu'un enfant
Sans doute est ce un rêve mais je crois les entendre murmurer de me taire

Je les écoute et je les admire, ma marche ralentit pour mieux les entendre
A travers leurs odes s'écoule le lointain, le présent, les chagrins, les regrets
Et la mer si proche, étendue, cède sa danse elle ne veut pas les surprendre
Les roseaux me suivent le long du chemins, accompagne ma vie mal aimée

Ils me chantent l'espoir, la victoire et la paix, ils s'inclinent pour ma vitalité
Au fond de mon cœur je pense à ceux que j'aime et pour eux je les caresse
Je peux vivre ce qu'ils vivent, la nuit la nature exacerbe ses désirs et son été
Mes pas s'éloigne lentement , je ne les quitte pas, je peux voir leur allégresse

Et soudain un déchirement les roseaux m'ont quitté pour mieux me suivre
Car en moi jamais je ne pourrai oublier le chants des roseaux sauvages
Si fragiles en vérité mais si forts en réalité car ils sont comme le cuivre
Ils traversent le temps, les roseaux n'oublient pas si on loue leurs charges

Bien avant nous, bien pendant nous, bien après nous ils seront toujours là

Les roseaux sauvages ...

Ljd Phenix

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