Domaines des Comtes de Cognac
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 Visite de courtoisie

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Kassandre de Montségur
Amie de la famille
Kassandre de Montségur


Messages : 61
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MessageSujet: Visite de courtoisie   Visite de courtoisie EmptyVen 20 Fév - 3:53

Solitude amère, tourment inlassable, amants de mon quotidien morose, allais-je enfin vous intimer a quitter mon âme ?! Embrassant ces derniers mois d isolement, telle l une de ses bûches alimentant la flamme, me laisserais-je consumer davantage jusqu a l extinction de mon être ?! Aucun intérêt majeur ne m avait inciter a m initier a cette nouvelle société inconnu. Une Dame ivre de veuvage pouvait-elle espérer mieux de la vie qu une simple illusion idyllique, d un mariage heureux, côtoyer dans le passé ?! Ce mal qui perdurait me pesait davantage au fil du temps. Moi, qui avait alléguer toute mon innocence et mon attachement au Tout Puissant, pouvais-je me permettre de douter ?!

Le crépitement de la mèche d une bougie qui s éteignait me fit sursauter futilement. Je bus la dernière gorgée de tisane froidi par l oubli que je tenais à la main. En soupirant de béatitude artificielle, je décrochai enfin mon regard vide de la fenêtre et m empressait de gagner ma couche pour caresser, seule, le rude baiser d une affable nuit nocturne.

Au matin ensoleillé, le souvenir des fines gouttelettes de pluie s était installé au creux d une petite bassine dans le jardin. Comme la nuitée avait été écourté dans son ensemble par mon insomnie habituelle des temps présents. Je ne voyais plus qu un seul désir m animer l esprit, celui de revoir ce cher ami. Je ne pouvais nier a quel point je m en étais rapidement affectionné de tendre fraternité alors qu encore jadis je pouvais m enivrer de revivre en le domaine de Cognac. La nostalgie accablée, les remords imprégnés, tous deux auraient pu expliquer le désistement, difficilement contrôlé, de ma présence auprès de lui. J étais épouse, certes hélas, mais en vain, peut-être s agissait-il là davantage d un élément explicatif. Il m en avait amusé tant, dans le passé, de constater le charme né du Comte pour ces damoiselles qui étaient, j en étais certaine, toutes pâmés à ses bottes fraîchement lustrés. Mais le jour du décès de la Vicomtesse, aurait-il été bien aise de m entêter en soutien pour le Comte et ainsi risquer une quelconque similitude avec ces tigresses affamées ! Ce cœur dévaster, déjà lourd de secrets partagés avec la Vicomtesse, de deuil a compléter, je devais me résoudre à le lui accorder. Consentir, malgré mon désir de l épauler, à le laisser vivre cette dévastation enivrée d un cœur chargé.

Il était temps maintenant, temps d y retourner, de le voir revivre pour en devenir pareillement. J ordonnai que l on attelle le char et que l on prépare les nécessité pour le voyage. Je montai a l étage et ouvrit a la volée ma penderie bien garni. Je caressais un instant du regard une fort jolie tenue, souvenir de ma défunte mère. Il en était assez de ces jours tristes aux couleurs ternes et affaiblis. Jamais encore je ne m étais permise de la revêtir, cette noble robe de velours vermeille surplomber de broderies fines et élégamment posés de fils d or. Je demandais a ce que l on relève ma chevelure en de parfait alignement d une douzaines de nattes retroussés à la nuque, sous la chevelure apparente. La satisfaction de me sentir fraîche à nouveau décochai un sourire à mon visage teinté pêche. Je déposai un filet de fil d or, volatile et délicat, sur le dessus de ma tête. L on ajustai mon corsage au plus haut niveau de laçage jusqu en obtenir une taille fine. Je sentis mon cœur battre en ma poitrine, tant mes seins en mon corsage se vouait a être gorgé de se lacement élaboré. Pour couronner le tout, je glissai à mon cou, une fine chaînette d or à deux rangs, agrémenter de quelques humbles petites perles d or. Lorsqu enfin je me sentis prête, le trajet fut entamé.


Au Château de Cognac …

Le paysage n avait guère changé, tout était absolument magnifique, les arbres semblait presque parler, cette forêt entourant les lieux, paraissait enchanteresse, aurais-je la chance de m y aventurer si le Comte consentirait a accueillir ma visite non anticipé ?! Lorsque le char s immobilisa enfin devant le porche du domaine, je remarquai, à mon grand étonnement, nombre de surveillances disposées. Je me sentis un instant un peu mal à l aise de tout ces regards porter sur notre arrivée. Que signifiait toutes ces mesures de sécurités ? Le Comte était-il en danger ? Je n eu guère temps de m en interroger davantage lorsqu un garde se précipitai d un pas pressant en notre direction. Je fis signe de la main au cocher de laisser aller et de se taire. Je laissai apparaître mon visage par l embrasure et cru à bien de m annoncer promptement, prenant soin de conserver une force de caractère en mon regard droit et fier.

- Kassandre, Sieur, Dame de Montségur. Icelieu présente en vos terres pour en rendre visite de courtoisie à Sa Grandeur Phenix de Plantagenêt.

Confiante, ne voulant en rien laisser supposer quelconques affaires à être soupçonner, je sortis frivolement une main délicate de l embrasure pour en ouvrir la portière. Avant de bouger davantage mon corps fin de ce siège, je tendis cette même main à la rencontre du garde, attendant patiemment que l on m aide à descendre, voulant tout de même constater la courtoisie proposé.
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Phenix de Plantagenêt
Comte de Cognac
Phenix de Plantagenêt


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MessageSujet: Re: Visite de courtoisie   Visite de courtoisie EmptyLun 2 Mar - 0:22

La journée avançait lorsque le Comte, sortant de ses appartements privés et laissant le Chevalier Hook à la lecture d’un vaste ouvrage sur la fauconnerie, traversa de nouveau la Grande Galerie. Il avait changé de tenue, comme il le faisait si souvent dans la journée. On put ainsi voir le maître des lieux vêtu d’un pourpoint noir et surcot d’hermine, le tout piqué d’argent, une longue cape grise fendant l’air. Les hauts gants assortis aux bottes donnaient une image bien sombre d’un homme triste. Le regard gris perdu dans le vague de ses ressentiments, voyant les œuvres d’art tel des objets incongrus en cet instant il s’arrêta devant une statue qu’il avait depuis longtemps oubliée…

La grâce des courbes descendait en cascade de marbre rose jusqu’au socle, le corps entier de la statue représentait une femme. On avait dis à Phenix que la sculpture venait de temps immémoriaux. Certes on pouvait apercevoir quelques dégâts du temps mais dans l’ensemble on ressentait un parfum d’éternité en voyant l’œuvre dont l’auteur depuis longtemps oublié était lui-même retourné à la poussière. Négligemment posée sur la statue une toile de lin faisait office de toge, comme pour masquer les impudiques formes sensuelles de la pierre. Le Comte s’approcha tandis qu’une brise de couloir, tiédie par les braséros, soulevait le tissu léger. Les ombres des braises dansaient en volutes orangées sur les contours opaques. Un instant, si court et l’esprit perdu dans ses rêves, aurait pu faire croire au Comte que l’image vivait devant lui, accomplissant une danse magnifique, presque érotique.

La femme était debout mais semblait posée telle une plume tant l’ensemble était harmonieux et son regard fixant l’infinie semblait posséder toute les connaissances. Il s’en approcha, et saisissant le tissu le fit glisser lentement sur le sol, découvrant au fur et à mesure la beauté de cette pierre. Doucement il retira un gant osant frôler les courbes généreuses, ne sentant pas le froid minéral. Son regard se perdait sur cet ensemble gracieux, rappelant la vie et ses gloires, et éloignant pour un temps Phenix des réalités du moment…

Il ne se doutait pas qu’un garde, le surprenant dans cette attitude et n’osant le déranger était là, dans l’embrasure de la grande porte de la galerie, n’ignorant en rien les moments de solitudes où le Comte s’évadait si souvent. Il vient cependant vers lui, s’inclinant. Alors Phenix se retourna et le vit, lui sourit. L’homme lui annonça la venue d’une dame, qui s’était présentée comme étant Kassandre, Dame de Montségur. Fut il troublé en cet instant, sans nul doute, car la dame était une amie, un souvenir du lointain, l’entourage de la vicomtesse. Combien n’avait il pas passé d’heures avec elle à parler du monde et de philosophie, à écouter la nature et ses trésors, à voir les sentiments là où ils se cachent la plupart du temps, dans les cœurs meurtris.

Il remit son gant, jeta un dernier regard à la statue de marbre et suivit le garde jusque sur le parvis du château. La lumière crue du jour contrastait vivement avec les lumières intimes de la Galerie. Mais elle effaça cependant l’espace d’un moment le retrait dans lequel était Phenix. Il vit l’attelage de Kassandre, s’en approcha en souriant et tendit sa main après s’être incliné gracieusement.


Madame, si l’on m’eut dis qu’en ce jour vous alliez venir, je ne l’aurai point cru. Vous revoir en ces lieux est pour moi un enchantement. Acceptez mon bras pour vous soulager du long chemin parcouru je vous prie et racontez moi, vous avez tant à me dire !
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Kassandre de Montségur
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Kassandre de Montségur


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MessageSujet: Re: Visite de courtoisie   Visite de courtoisie EmptyLun 2 Mar - 21:01

J attendis patiemment, le temps de sentir un contact sur la main que j avais sortis par l embrasure du char. Cette attente était si patiente, que j en convenu de m en appuyer le poignet pour éviter de me fatiguer, presque convaincu que le garde ne finirait jamais par tendre le bras. De mon autre main, je m efforçais de replacer très discrètement, l étoffe qui surplombait la jupe de ma robe. Dans l ombre du char, je ne voyais plus très bien le garde au dehors. Je me refusai de ressortir la tête, préférant demeurer cloîtré, en espoir que l on m eut enfin invité à descendre décemment, tel que je l avais été habitué. De toute manière, qu il en eut résulter d une action ou d une autre de sa part, nul doute en aurais-je trouvé une petit réprimande à lui faire. Il ne fallait aucunement relâcher la sécurité de ce château, ce caprice devait perdurer en ma nature elle même. Je poussai un petit soupir d amusement lorsque je réalisai bientôt que ce garde ne prendrait jamais ma main pour m aider à descendre. Après tout, il aurait peut être été imprudent de le faire ?! Je m apprêtai donc à la retirer et à sortir moi même de ce char lorsqu à mon grand étonnement une main ganté vint se poser délicatement en la mienne. J émis un petit son de surprise trop absorber par ce geste. S il se devait que je sortes telle une Dame de ce char, je ne pu résister de laisser entrevoir ma tête bien avant qu il ne le fallait en réalité. Mon souffle devint court lorsque je constatai qu il ne s agissait point du Garde. Mon visage affichai un air de béatitude, sa voix venait caresser mes sens, sa présence était platonique. Je sortis de ma torpeur lorsqu il s abaissai en une gracieuse inclinaison. Mes paupières vinrent se fermer à plusieurs reprises en un temps graduel, comme si j eu voulu me convaincre que je ne rêvais pas. Mon pouls semblait s être accéléré en ma poitrine, laissant guise au regard, d une poitrine saillante. Je répondis finalement à son sourire et conservait une certaine délicatesse en la tenue de ma main pour alléger mon poids à la descente. Le tissus de ma robe se relevai suffisamment pour laisser dévoiler, à ma cheville, de petites bottes brunes, élégamment travaillés. J eu du mal à me concentrer autre part que sur le visage de Phenix, car aussi souvent en avais-je eu l envie d y glisser mes doigts, qu était-il advenu de cette magnifique chevelure qu il abordait autrefois ?! Lorsqu enfin je fus complètement sortit du Char, je conservai une main en la sienne, le temps de m abaisser à mon tour en une révérence aisé, suite à la sienne.

- Vostre Grandeur, comme il fait bon de vous revoir. J acquiesça à l offre qu il me fit et glissai convenablement un bras au sien. Vous avez manqué à ma personne, il me faille nécessairement l avouer, dis-je en souriant. Vous semblez quelque peu changé depuis notre dernière rencontre ! Je levai alors les yeux au fixe des siens, prenant une voix un peu plus attachante. Je me suis tant inquiété de vous depuis mon départ. Un besoin prenant de venir m assurer que vous alliez au mieux. J espère n être trop déplacé pour avoir osé venir perturber vostre quiétude.
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